COP-24 : La Banque mondiale au secours des pays en développement

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Ousmane Diagana, vice président de la Banque Mondiale

La 24e Conférence des Nations unies sur le climat (Cop-24) se tient, depuis le 3 décembre 2018 à Katowice, en Pologne.Présente à ce rendez-vous mondial de deux semaines  sur le climat, la Banque mondiale a annoncé qu’elle va mobiliser 200 milliards de dollars entre 2021 et 2025 dont une grande partie est destinée aux pays en développement. 

Dans le but de lutter contre les causes et les conséquences du changement climatique, la Banque mondiale a annoncé, au premier jour de la Cop-24, la mobilisation de 200 milliards de dollars entre 2021 et 2025. Cette annonce faite par l’institution de Bretton Woods constitue une belle opportunité pour les pays africains.

En effet, la moitié des cent millions de dollars de crédit directs débloqués par la Banque mondiale sera consacré à des projets d’adaptation des pays en développement aux dérèglements climatiques. Il s’agit, entre autres, des projets sur le système d’alerte météo, la construction de maisons, d’écoles et des infrastructures résistants aux aléas et le développement de pratiques agricoles adaptées au réchauffement climatique.

Le Mali pourra profiter de ce financement de la Banque mondiale grâce aux projets que la délégation malienne présentera à la Cop-24, dans le cadre de la lutte contre les causes et les effets du changement climatique dans notre pays.

Ces projets sont, entre autres, au plan national, l’organisation de la Journée du Mali, le Programme national de sauvegarde du fleuve Niger (approche multi-acteurs pour le suivi de la qualité de l’eau du fleuve Niger 5 (AFBN) ; la présentation du projet sous-régional sur les bio digesteurs et partage d’expérience du Mali avec le Rwanda ; le Complexe de Bougouni Yanfolila, ONG Agir(porteur du projet) ; l’expérience de Yirimex sur l’utilisation du bio éthanol comme substitut au gaz butane dans les réchauds ; le patrimoine culturel et changements climatiques (film sur l’entretien des mosquées en terre) ; l’expérience du Mali dans la gestion durable des terres et des eaux et la neutralité carbone.

En plus de cette décision de la Banque mondiale, l’Allemagne a annoncé le doublement, en 2019,  de sa contribution à hauteur de 1,5 milliard d’euros au Fonds vert climat qui est le principal outil de financement, mis en place en 2015, visant à mobiliser l’argent des pays développés en faveur de ceux en développement, dans la lutte contre le changement climatique. 

Abdrahamane Diamouténé

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