CONVENTION DE COLLABORATION ENTRE LE FAFPA ET LA SMC-SA: 100 Maliennes formées en confection industrielle pour 65 millions de F CFA

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    Hier mardi, à l’hôtel Salam, le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et la Société malienne de confection (SMC) ont signé une convention de collaboration. Mme Bâ Hawa Keïta, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, présidant la cérémonie, a bien accueilli ce partenariat portant sur un montant de neuf millions de F CFA qui seront décaissés par le FAFPA au profit de la SMC sur les 65 millions nécessaires à la formation, en industrie de la confection, d’une centaine de jeunes filles. Dont 60 seront insérées, dans la première phase, par la SMC à l’issue de la formation.
    Pour Danzié Mallé, directeur général du FAFPA, la présence du ministre de la Promotion des investissements et des petites et moyennes entreprises,   Ousmane Thiam, et de représentants de plusieurs autres ministères est le témoignage de la synergie que Hawa Keïta a toujours prônée au sein de son département. "… Le FAFPA et la SMC voudraient, eux aussi, apporter leur modeste contribution, dans le cadre d’une émulation saine entre vos services à la résolution des problèmes d’emploi des jeunes et singulièrement des jeunes filles et des jeunes femmes". Pour lui, la signature de la convention de collaboration "permettra l’acquisition de compétences complémentaires, mais indispensables par de jeunes demandeurs d’emploi…".
    Selon Christian Odouin, directeur général de la SMC, celle-ci s’est installée à Bamako car elle est convaincue que le Mali offre de bonnes perspectives dans l’industrie de la confection, eu égard aux mesures incitatives inscrites dans le nouveau code des investissements qui "augure un développement industriel". Il a remercié les différents partenaires dont Mme Touré Lobbo Traoré, "génératrice d’emplois pour les femmes en particulier", pour l’intérêt qu’elle porte aux métiers de la couture et le soutien qu’elle n’a cessé d’apporter à ce projet de formation dès le début.
    Pour Hawa Keïta, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, la cérémonie traduit la volonté des dirigeants à faire du Mali "une destination sûre des investissements privés par la création de conditions avantageuses et la mise en place des mesures d’accompagnement…".
     
    60 filles immédiatement insérées par la SMC
     
    Cela est d’autant plus une réalité que "ce sont les ressources humaines qui sécurisent l’investissement, l’homme étant le premier facteur de production", a ajouté Mme Bâ. Qui a bien accueilli le fait qu’en signant cette convention, le FAFPA rendra "employables", dans le secteur de la confection industrielle, une centaine de jeunes Maliennes dont 60 seront insérées au sein même de la SMC à l’issue de la formation.
    Hawa Keïta s’est aussi réjouie que la SMC ait privilégié le recrutement de femmes dans son programme de formation et choisi la filière cotonnière comme domaine d’activité: "La matière première est disponible et de qualité, aussi bien que les ressources humaines qualifiées, autant d’atouts parmi d’autres qui vont certainement permettre à l’entreprise de réaliser un bon parcours et de contribuer fortement au recul du chômage".
    Le FAFPA a pour mission essentielle le financement de sessions de formation professionnelle de recyclage, d’apprentissage ou de perfectionnement afin de satisfaire les besoins en compétences de l’économie malienne et de contribuer à la résorption du chômage. Quant à la SMC, elle est une entreprise de confection industrielle de droit malien spécialisée dans les vêtements de travail et les vêtements administratifs en tissu ou en maille. Et dont les actions sont détenues à 65 % par la Société française d’études, de conseil et d’assistance en partenariat (SOFRECAP). Avec 60 personnes au départ, le potentiel de son effectif s’élève à 120 employés. L’unité de fabrication compte 50 machines à coudre et d’autres équipements de coupe et de finition des vêtements.
    Tous les intervenants ont remercié le Centre de développement de l’entreprise (CDE-Bruxelles) et les autres partenaires techniques et financiers pour leur assistance au projet.
    La formation qui durera cinq mois permettra le transfert de compétences des aspects techniques suivants aux cent jeunes filles: méthodes et organisation du travail, patronage, placement et coupe, piquage et assemblage, mécanique du matériel de confection.
                                          Zoubeirou MAIGA

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