Construction du marché rose et celui des légumes : Adama Sangaré dans le viseur du collectif des acteurs et syndicats des marchés de Bamako

0
Adama Sangaré, le maire de Bamako, le 17 novembre 2017 à Paris. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Le collectif  des acteurs et des syndicats des marchés du District de Bamako s’est réuni le mardi 13 mars dernier à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). C’était à la faveur d’une Assemblée Générale d’information suite à la décision des autorités du District  de construire le marché de légumes et le marché rose ensemble.

Des commerçants très remontés contre  les autorités en général et contre Adama Sangaré,  le maire du District de Bamako en particulier. C’est ce qu’on pouvait constater lors de cette assemblée générale.

Le président du collectif, Abdoulaye Cissé a dénoncé la mauvaise foi du maire du District, de vouloir, coûte que coûte, construire le marché rose et le marché légumes en même temps. Compte tenu de la situation actuelle du pays, il propose de construire le marché rose en premier lieu et après viendra le tour du marché des légumes. Pour lui,  Adama Sangaré n’a pas été loyal envers le collectif.

Pour le président du collectif, « trop c’est trop »,  toutes les options sont sur la table. Mais ils sont prêts à mourir s’il le faut pour  la satisfaction de leurs doléances.

Voilà le contenu d’une déclaration qu’ils ont rendu publique : «  Nous, membres du Collectif des Acteurs des marchés du District de Bamako, réunis en Assemblée Générale à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali le 13 mars 2018 autour des trois (3) points suivants : la non construction de deux (2) marchés ensemble à savoir : le marché des légumes et le marché rose; l’exigence d’un cahier de charges par l’entreprise PACRAY pour la transparence dans l’exécution des travaux des dits marchés ainsi que la suspension du maire du District de Bamako et son staff. Nous demandons aux autorités compétentes d’appliquer strictement dans un bref délai, les trois points(3) ci-dessus mentionnés. A défaut, nous nous verrons dans l’obligation de passer aux actes suivants : l’arrêt de travail pendant 72 heures (fermeture de 73 marchés de Bamako et Kati) ; la cessation des payements de taxes et patentes par les dits marchés jusqu’à la satisfaction des points (3) de revendication », ont-ils déclaré.

Solo Minta

Commentaires via Facebook :