rn
rn
Le dernier subterfuge de Babalaye ne résiste à aucune analyse un tant soit peu sérieuse, car, comme l”a démontré à suffisance l”avocat défenseur de Amadou Djigué, Me Mohamed Ali Bathily, en matière électorale le paiement de la caution n”est pas une obligation. Encore que malgré cette disposition, le conseil, par acquit de conscience, l”a payée.
rn
rn
En clair, le dossier du CMC est d”une simplicité affligeante, pour pasticher les avocats eux-mêmes. Il ne sert à rien d”assommer les lecteurs par un rappel des faits qui sont suffisamment connus. Il sied cependant de signaler que l”Arrêt n°52 du 3 mai 2007 est, en fait, la confirmation du jugement n°2 rendu le 16 mars par le Tribunal Administratif de Bamako qui annulé l”inscription du nommé Ousmane Babalaye Daou sur la liste des candidats à l”élection consulaire des membres du Conseil Malien des Chargeurs, conformément aux dispositions de l”article 2 du décret n°99-426/PRM du 29 décembre 1999.
rn
rn
Ce décret stipule, en effet, que pour être éligible au Conseil Malien des Chargeurs, il faut être importateur, exportateur ou transitaire. Or, il se trouve que Ousmane Babalaye Daou, le seul challenger de amadou Djigué, ne jouit d”aucune de ces qualités. Cette absence de qualité avait obligé notre candidat à solliciter, tour à tour, le mandat des sociétés Star Oil sous le n°152-qui lui sera retiré par la suite- et de
rn
rn
Faut-il encore rappeler qu”à côté de l”absence de qualité de Ousmane Babalaye Daou, l”élection du 17 mars a été entachée par un chapelet d”irrégularités, notamment l”utilisation illégale et abusive des votes par procuration et par correspondance et les inscriptions irrégulières électorales et de candidature.
rn
rn
Le procès-verbal dressé par Me Diawoye Kanté atteste de ces irrégulatés: "En violation de
rn
Au regard de toutes ces considérations,
rn
Yaya SDIBE
“