Du 14 au 17 novembre prochain, le Mali abritera les travaux de la quatrième conférence ministérielle de la Communauté des démocraties. En prélude à cet important évènement, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, accompagné de certains de ses collaborateurs, a animé un point de presse. C’était hier à la Maison des journalistes sise à Darsalam.
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De prime abord, le premier responsable du département des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et principal conférencier a laissé entendre qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’informer les hommes de médias de la tenue au Mali de cette importante rencontre que le continent africain accueille pour la première fois.
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En effet, dans deux semaines, Bamako abritera la 4e Conférence ministérielle de la Communauté des démocraties, une organisation intergouvernementale regroupant à l’heure actuelle 145 pays de toutes les régions du monde. Ces pays, représentant des cultures et des religions très diverses, se sont engagés à œuvrer de concert pour encourager et consolider la démocratie partout où elle a pris racine.
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Pour la première fois, l’Afrique, à travers le Mali accueille la quatrième Conférence ministérielle de la Communauté des démocraties. Il s’agit là d’un honneur fait au Mali, pays résolument ancré dans la démocratie, mais aussi d’une reconnaissance des efforts remarquables que déploie le gouvernement en faveur de la consolidation de la démocratie.
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Depuis le 30 avril 2005, le Mali assure la présidence de la Communauté des démocraties. Il a succédé au Chili et passera le témoin au Portugal, à l’issue de la Conférence ministérielle de Bamako.
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Initiée en 1999, apprend-on du ministre Ouane, par un groupe de 7 pays (Pologne, Etats-Unis, Mali, Chili, République Tchèque, Inde et Corée du Sud), la Communauté des démocraties s’est fixée comme objectif essentiel la promotion des principes et valeurs démocratiques, l’Etat de droit et la bonne gouvernance aux niveaux national, régional et international.
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La première Conférence ministérielle de la Communauté des démocraties s’est tenue à Varsovie, en Pologne, les 26 et 27 juin 2000. Les 106 pays participants ont adopté la Déclaration de Varsovie qui marque un moment historique dans l’expansion et la consolidation de la démocratie dans le monde entier.
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Du 10 au 12 novembre 2002, la Corée du Sud a accueilli la deuxième Conférence ministérielle qui a abouti à l’adoption du Plan d’action de Séoul et d’une Déclaration sur le terrorisme.
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La troisième Conférence ministérielle s’est tenue du 28 au 30 avril 2005 à Santiago au Chili. A cette occasion, les pays membres ont adopté « l’Engagement de Santiago », en tant qu’agenda stratégique de la Communauté.
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La quatrième Conférence ministérielle, qui se tiendra à Bamako du 14 au 17 novembre 2007, regroupera 1500 participants de 145 pays invités.
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Le thème central de la Conférence est : « Démocratie et développement ». Les travaux de la Conférence ministérielle comporteront des séances plénières ainsi que des tables rondes thématiques et des panels régionaux qui débattront des sujets en rapport avec le thème principal de la Conférence.
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La présidence malienne de la Communauté des démocraties s’est dotée d’une feuille de route qui fixe les priorités de son mandat et d’un plan d’action qui fixe les grands axes de son intervention.
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A travers le choix de ce thème, le Mali ,qui est résolument engagé dans le processus démocratique, entend œuvrer pour le maintien au cœur de l’agenda diplomatique international de la question du développement durable dans la perspective de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
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Le Mali a déjà tiré profit, dira le ministre Ouane, de son appartenance à la Communauté des démocraties. Le Millenium Challenge Account en est une parfaite illustration. La multiplication des investissements et les différentes signatures de conventions s’expliquent par l’exemplarité de la démocratie malienne reconnue sur l’échiquier mondial. Aussi, poursuivra-t-il, l’ouverture des ambassades d’Espagne, Danemark, Japon et très prochainement de celle du Brésil, en plus de celles déjà existantes, est le couronnement du dialogue politique et de la bonne gouvernance dans notre pays.
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Le ministre, qui a invité toutes les sensibilités de ce pays à s’impliquer pour la réussite de cet évènement historique, conclura que le succès de cette conférence permettra d’augmenter l’estime que les grandes démocraties ont pour le Mali.
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Abdoul Karim Maïga
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