Les travaux étaient dirigés par son président, Oumar Ibrahim Touré avec à ses côtés le secrétaire général du parti, Dr Ousmane Diallo et l’honorable élu à Mopti, Samba Yattassaye.
Dans son discours introductif, le président de l’APR a évoqué les raisons de la tenue de la rencontre. Selon lui, pour couper court aux rumeurs persistantes sur l’accord paraphé, le 1er mars par le gouvernement malien et les mouvements de la plateforme, les responsables du parti APR ont décidé d’organiser cette rencontre d’échanges sur le document.
Le vice-président du parti, Sambène Diallo a estimé que les cadres du parti du perroquet jouent leur rôle en organisant cette rencontre. Elle permet de renforcer leurs capacités sur le contenu de l’accord avant de retracer les différentes étapes des pourparlers d’Alger.
Ensuite, il a passé l’accord aux peignes fins à travers une analyse approfondie de son contenu. Évoquant la question de la représentativité des cadres ressortissants du nord dans les grandes institutions et services d’État, il dira que ce point est déjà un acquis, car une étude récente a révélé que ceux-ci sont plus nombreux au sein de ces services. Un regard très minutieux de l’accord permet de conclure que le document paraphé ne comporte rien de grave, a-t-il ajouté. L’accord est largement accepté par toutes les parties prenantes. La population des régions nord du Mali n’aspire qu’à la paix. L’insécurité dans cette partie du pays doit être perçue sous deux aspects : le terrorisme et l’économie criminelle.
Il convient de souligner qu’à l’issu des échanges, les participants ont estimé que ledit accord est un cadre équilibré pouvant conduire le Mali vers une paix globale et durable. Aussi, le parti du perroquet adhère à l’accord paraphé, le 1er mars dernier à Alger, et soutient les efforts du gouvernement tendant à renforcer la paix et la réconciliation à travers un accord global et inclusif inter-maliens.
Les responsables de l’APR ont mis l’occasion à profit pour féliciter la médiation internationale conduite par la République algérienne et la Communauté internationale pour leur accompagnement. Ainsi, ils invitent la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher, sans délai, le document proposé par la médiation.
Boubacar PAITAO