Conférence d’entente nationale : L’opposition a-t-elle pris la sage décision ?

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Contre une loi pour des autorités intérimaires au Nord : L’opposition malienne tire la sonnette d’alarme
ci-contre Tiebilé Dramé, Soumaila Sidibé et Modibo Sidibé (photo archives)

C’est parti depuis lundi pour les travaux de la conférence d’entente nationale. Ces assises tant attendues se tiennent dans un contexte marqué par la montée de l’insécurité vers le centre et le sud du pays. Initiée par le gouvernement conformément aux dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu des pourparlers d’Alger, cette rencontre qui se tient au mythique Palais de la Culture, brille par l’absence de l’opposition politique. L’honorable Soumaïla Cissé et ses compagnons ont décidé de ne pas participer à cette rencontre familiale qui en principe veut renforcer le  vivre  ensemble et la cohésion sociale, gage de paix et de stabilité du Mali.

Quel qu’en soit les arguments avancées, le peuple du Mali, assoiffé de revivre en toute tranquillité, retiendra que l’opposition qui se veut et qui se dit républicaine, a librement pris l’engagement de se démarquer de l’essentiel. Le Mali n’appartient à personne. Personne ne saurait se taper la poitrine pour dire qu’il aime ce pays plus que tous. Quand il s’agit du Mali, les clivages n’ont plus leur raison d’être. En refusant  participer à  cette conférence où toutes les sensibilités se retrouvent pour échanger sur les causes profondes de la crise cyclique que nous connaissons depuis 1963, l’opposition a préféré opté pour la politique de la chaise vide. Ce qu’il faut savoir, l’opposition sait plus que quiconque le contenu des documents à débattre. Cependant, elle aurait du participer et profiter de l’occasion pour dire ce qu’elle pense sans cautionner ce qui sera conclu aux termes des travaux. Elle en sortirait peut-être l’héroïne de ces assises.

Doit-on dire que seule à bord du navire de la négation,  l’opposition risque gros ?. Le peuple témoin de cet acte, jugera au moment opportun. Les élections à venir, seront peut-être des moments permettant aux électeurs de faire leur arbitrage. En  boycottant la conférence d’entente nationale, l’opposition doit-elle comprendre qu’elle a  perdu la partie  Aujourd’hui, la question qui se pose est de savoir si l’opposition a-t-elle pris la sage décision ?

Jean GOÏTA

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3 COMMENTAIRES

  1. mon cher on a donné combien de franc pour écrire ces idioties. Es ce que tu as fait le tour de Bamako pour connaître ce pense les maliens de ce cirque

  2. “Le Mali n’appartient à personne” c’est pourquoi, les propositions des uns et des autres devraient être tenue en compte dans les TDR. Si personne n’a le monopole du patriotisme, pourquoi donc vouloir imposer coute que coute son point de vue à tout le monde ? Pourquoi ne pas tenir compte des propositions des autres ? Oui au compromis, mais NON à la compromission. Aucun citoyens conscient et soucieux du devenir de ce pays n’acceptera de cautionner les bêtises de ce gouvernement. L’opposition a bien raison de ne pas se joindre à cette seconde kermesse. Après un mauvais accord, signé avec fanfare, mais qui ne nous a rien apporté, on veut nous distraire et nous embarquer dans un autre folklore financé à coût de milliard. Que NON !

  3. il n’y a rien en face de l’opposition actuelle pour diriger ce pays….. IBK , plus qu’un désastre, il est l’incarnation meme de la désillusion…. Une hone pour sa famille biologique et politique….

    On ne recommencera pas l’erreur de 2013…. IBK est un égoïste, faible incapable , voire meme un maudit tout court a pendre haut et court…

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