Le gouvernement avait envoyé en son temps une première mouture des termes de référence (TDR) des concertations nationales, plusieurs fois annoncées et plusieurs fois reportées. Le gouvernement Cheick Modibo Diarra a jugé nécessaire de reprendre le travail. Mais cette nouvelle version n’ayant pas pris en compte les principales préoccupations du regroupement, le FDR conditionne sa participation à la prise en charge de ses soucis majeurs. Dans une lettre adressée hier au Premier ministre, le FDR, par la voix de son premier vice-président, Ibrahima N’diaye, l’a fait savoir.
En réaction à la première mouture, le FDR avait soulevé entre autres : la recomposition du Comité technique chargé de l’élaboration des Termes de référence dont la présidence doit être confiée à une personnalité neutre et consensuelle et précisé que les Concertations ne sont point de remettre en cause les institutions de la transition, ni de dépouiller de leurs prérogatives les institutions constitutionnelles, encore moins de revenir sur les questions déjà prises en charge par l’accord-cadre ou la loi ; la détermination des critères de sélection des participants constitue l’un des points les plus importants pour la réussite des Concertations ; la participation de l’ensemble des partis politiques qui avaient été négligés au profit d’associations non représentatives et n’ayant souvent aucune existence ou reconnaissance officielle, etc. Ayant constaté la non-intégration des principaux amendements du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) dans la seconde version du projet des TDR proposés par le Cabinet de la Primature, l’organisation n’entend pas contribuer à légitimer inutilement une démarche qui ne vise point la réussite de la transition, encore moins les intérêts du peuple malien. « Notre participation auxdites concertations demeure liée à la prise en compte effective de nos amendements et recommandations », précise le communiqué dont nous détenons copie.
Les arguments de l’organisation sont : le noircissement systématique du bilan du Mouvement démocratique : l’amendement relatif à la suppression de l’énumération de la longue liste des insuffisances du processus démocratique (en ne faisant aucune mention des aspects positifs) n’a pas été pris en compte. A ce niveau il aurait été plus équitable, selon le FDR, de lister aussi les points négatifs de tous les régimes ayant eu en charge la gestion du pays de son indépendance à nos jours. Autres arguments, le rejet des conclusions de la Rencontre de Ouaga 2 dans le cheminement vers les Concertations ; le refus de mentionner le président de la République dans la décision d’organiser les Concertations ; la divergence sur l’objectif des Concertations -non souveraines- dont l’objectif est de déterminer les modalités de réalisation des missions assignées à la transition et non de doter le pays d’organes ; la divergence profonde sur le contenu de la feuille de route : en ce sens que pour notre Regroupement ne doivent plus faire l’objet de débat les questions déjà résolues telles que les tâches opérationnelles des différents organes définis par la Constitution ou la loi et bien d’autres ; la non-prise en compte des propositions du FDR relatives au retour des déplacés et réfugiés, de même qu’au renforcement du respect des Droits de l’Homme, de la justice et de la laïcité de l’Etat ; le rejet de la mention « renforcer les organes » au profit de « compléter les organes » ; le rejet des principales préoccupations du FDR relatives aux critères de choix des participants.
« En effet, pour notre regroupement, il y a lieu de mettre les Institutions de la République au cœur de l’évènement. Tous les membres des Institutions doivent participer aux Concertations car la nouvelle version des TDR ne fait que maintenir un esprit partisan en faveur d’une majorité à préserver au sein des participants aux assises des concertations. Il en est de même des organes de préparation. A titre d’exemple, comment justifier la participation de l’ensemble des membres du Gouvernement alors que les députés qui représentent les populations n’ont qu’une représentation insuffisante ? Tout en notant avec satisfaction l’intégration des Gouverneurs et présidents d’Assemblée de région dans la liste, le FDR ne saurait comprendre la mise en marge des présidents des Conseils de cercle. De même, pour le FDR, il demeure important d’avoir l’ensemble des partis politiques qui sont créés pour conquérir et exercer le pouvoir. Il serait difficilement compréhensible qu’un parti politique soit écarté pendant que des associations qui n’ont aucune existence officielle et point de représentativité soient retenues sans que l’on en sache les raisons profondes. A ce niveau, il y a lieu de nettoyer la liste proposée au titre de la société civile afin de maintenir le caractère crédible de l’évènement. A titre d’exemple, des associations historiques sont écartées (Adéma Association, Cnid Association, JLD, Adide, Amupi, Les Boucliers de la démocratie, CNJ, APDF, Fénacof…) au profit d’autres à l’existence et aux agissements douteux ou n’ayant aucun rapport avec les Concertations (Exemples : Association des Exploitants de Sable et Gravier, Association Yéréwoloton, Réseau malien des consommateurs de Téléphonie Mobile, Laïdou Telecom…). Les divisions profondes d’ordre politique, sécuritaire, social devraient être l’un des objectifs de ces concertations. La réconciliation au sein de notre armée (bérets verts et rouges) », peut-on lire dans la lettre du FDR.
Abdoulaye Diakité
le FDR c’est la raison, la cohérence
quoi qu’on dise sans eux il n’y a point de solutions
il reconnaître à César ce qui appartient à César
l’amateurisme des copam et autres yerewolo ton est criard devant le professionnalisme et le sens très élevés du patriotisme et du réalisme du FDR
sachons garder raison!!! au moins!!!
je fais miennes ces recommandations du FDR et voudrais ajouter que le premier ministre et le capitaine sanogo qui ne sont plus en phase cherchent chacun de son coté le pouvoir.
Ni l’un ni l’autre n’ont pas accepté que la transition soit dirigée par le President TRAORE.
Le Capitaine SANOGO, à travers la COPAM et le brigand de Nioro du sahel, je veux dire le narco trafiquant soit disant marabout cherif, cherche à créer un parti ou il pense briguer la magistrature, voila pourquoi le ministre Sinko COULIBALY est à l’œuvre pour nommer des gouverneurs et préfets militaires pour manipuler les résultats.
De l’autre coté le premier ministre cherche à miner l’administration malienne à travers ses pions pour les prochaines joutes électorales.
Aussi les maliens se rendront compte dans les mois à venir que ces deux personnalités sont des apatrides mus par le gain facile. Ils ont des points communs à savoir l’alcool et les fesses.
Je voudrais donner un conseil au président DIONKOUNDA: de faire très attention car la communauté internationale et le peuple malien lui ont confié une lourde responsabilité à lui de s’assumer.
Il faut remettre en place le régiment para pour mater cette bande de Kati sinon le mali risque de connaitre la guerre civile.
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