Comité de suivi de l’accord : La 26ème session ordinaire s’est achevée sur un échec

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Les travaux de la 26ème session ordinaire du Comité de suivi de l’accord (CSA) débutés le lundi 25 juin 2018 se sont achevés le mardi 26 juin 2018 sur un échec. Les discussions sur la mise en place des autorités intérimaires dans les cercles du nord du pays se sont soldées par un désaccord. «Malheureusement, un seul point à cristalliser tous nos efforts, celui relatif à un arrangement global entre les parties maliennes sur la répartition des postes de responsabilité, notamment au niveau du cercle de Rarhous», a regretté le président du CSA, Ahmed Boutache, lors d’une conférence de presse.

Par ailleurs, il a rappelé que l’ordre du jour prévoyait principalement deux points. Le premier avait trait à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route relative aux questions prioritaires. Et le second portait sur l’examen approfondi du rapport établi par l’observateur indépendant, notamment en ce qui concerne ses recommandations.

Mais, «les parties ont rouvert le débat sur certains arrangements déjà convenus, notamment la répartition des postes au niveau du cercle de Rarhous», a recnnu le président du CSA. Pour lever le blocage, la médiation avait proposé, depuis la première journée de cette session, que ce cercle soit pourvu par le gouvernement qui nommerait une personnalité «totalement indépendante, c’est-à-dire qui n’est ni de la CMA ni de la Plateforme».

A cette proposition, les groupes armés ont opposé un refus catégorique, indique notre confrère de l’ESSOR. Il a alors été convenu d’accorder un temps aux parties pour qu’elles discutent et parviennent à une solution consensuelle sur ce sujet. Peine perdue ! «Malheureusement, les parties ne se sont même pas réunies pour discuter de cela », a regretté Ahmed Boutache qui a avoué «un constat de désaccord entre les parties, essentiellement les mouvements, en ce qui concerne un certain nombre de cercles qui restent à pourvoir».

Finalement, selon le journal Essor, il a été décidé d’accorder un délai supplémentaire aux parties pour qu’elles puissent, le plus rapidement possible (48 heures), trouver une solution globale et définitive à cet imbroglio.

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