Changement de comportement de la jeunesse malienne : Une association Invite à voter pour le changement

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L’Association pour le changement de comportement de la jeunesse malienne (ACJM) en collaboration avec la fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES) a organisé le samedi dernier au Carrefour des Jeunes une conférence débat autour du thème: «les Elections 2013: quels défis pour la jeunesse». C’était sous la présidence du président de l’ACJM, M. Youssouf Traoré, le conférencier, Mme Haidara D. Maiga, membre de la CAFO et les représentants de certains partis politiques.

 

 

L’ACJM a été créée en date du 05 septembre 2011 selon le récépissé n°745 G-DB par les jeunes hommes et femmes (élèves, étudiants et diplômés). Son objectif est de mener des campagnes d’information, d’éducation et de sensibilisation en faveur de la jeunesse. Rendre les jeunes, acteurs de leur épanouissement et de leur réussite; organiser des conférences débats sur les thèmes d’actualités.

 

 

Le vote apparaît dès lors comme acteur et facteur de changement politique et social dans les sociétés en transition politique. Les tristes évènements de Novembre 1968, de mars 1991 et 2012 montrent que la jeunesse est au début et à la fin de tous les changements de régime. Mais, il a été constaté que la plupart des jeunes ne concevaient pas le vote comme un devoir civique et par conséquent n’exprimaient pas leurs voies. Ceci compromet la légitimité des élus.

 

 

Selon le président de l’ACJM, M. Youssouf Traoré, «l’histoire nous a toujours enseigné que lorsqu’on demande à une personne de changer, elle cherche, à changer d’abord ses enfants, ses compagnons, ses amis, ses collègues, ses employés etc. C’est naturellement peine perdue. Vous conviendrez avec moi que la plupart des jeunes ont peur de ce que l’avenir réserve à ce grand pays “Le MALI“.

 

 

Tous les grands peuples sont convaincus que l’avenir d’un pays est sa jeunesse.

Alors si la jeunesse a peur ou doute de l’avenir cela veut dire que la jeunesse a peur d’elle-même et pourtant on a peur de ce que l’on ne connait pas. Le régime de Damonzon Diarra a vite compris ça. C’est pourquoi il disait: «connais-toi, toi-même»; s’accepter; avoir confiance en soi et l’estime de soi. Toute jeunesse qui aspire à un changement positif doit être fortement trempée de ses 4 grands principes», a-t-il déclaré.

 

 

Il a affirmé que dans les sociétés en transition politique comme la nôtre, le vote apparaît comme le seul acteur crédible de changement politique et social. Mais la raison évoquée par la jeunesse pour ce refus de vote est que le président est désigné d’avance par les puissances occidentales pour ne pas dire, la France.

 

 

Il a pris l’exemple sur le PSP du grand Fily Dabo Sissoko, de l’US RDA à l’époque, qui a été victime de fraude. Mais l’élection du président Macky Sall au Sénégal n’est-elle pas une nouvelle démonstration du poids de la jeunesse dans le processus de vote. C’est pourquoi l’ACJM en partenariat avec IFES a jugé nécessaire d’organiser cette conférence – débat.

 

 

Fatogoma COULIBALY, Stagiaire 

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