Dans sa déclaration liminaire, Ibrahima Kébé, rappellera que affirmera que l’ancien Président de la République du Mali, Modibo Kéita, né le 4 juin 1915 à Bamako, fut arrêté en 1968 avant de passer 10 ans en détention et de trouver la mort le 16 mai 1977.
L’homme a dirigé le Mali durant 8 ans et le menait à bon port. Il constitue donc un repère pour les fils du pays. Selon le conférencier, il a tout donné à son pays. Les caisses de l’Etat était bien gérées par lui, il n’y avait pas de délinquance financière. Modibo Kéita fut d’ailleurs à la base de l’accession du Mali à l’indépendance.
Ibrahima Kébé a affirmé que Modibo Kéita a été victime d’une mort forcée de la part des membres du Comité militaire du Général Moussa Traoré à l’époque. Il fut arrêté sur la route de Koulikoro par le Capitaine Soungalo Samaké, lors d’un coup d’Etat, avant d’être victime d’une injection fatale faite par le Docteur Faran Samaké, sur instruction de Moussa Traoré et de ses éléments, Tiécoro Bagayogo et Kissima Doukara.
Me Yacouba Koné a fait un bref récit historique de la plainte portée contre Amadou Djicoroni Traoré au Tribunal de la Commune III de Bamako par les héritiers du Docteur Samaké, pour l’avoir diffamé. A l’instance, les héritiers de Faran Samaké ont été déboutés, au motif que les faits reprochés n’étaient pas fondés. Ils interjetèrent appel, et la Cour a partagé le bien fondé de la décision prise par l’instance. Toujours insatisfaits, les héritiers se sont pourvus en cassation. La Cour suprême, à son tour, a rendu un arrêt de rejet et blanchi Amadou Djicoroni Traoré.
Concernant les circonstances de la mort de Modibo Kéita, une vieille dame du nom d’Assitan Traoré, qui habitait à la Base militaire de Bamako, a affirmé qu’elle était bien placée pour apporter des témoignages. «Un jour, à 5 heures du matin, Docteur Faran Samaké est venu chez nous. Il demanda où était ma Maman. Je lui ai répondu qu’elle ne s’était pas encore réveillée.
En partant, il m’a remis 5000 francs pour elle, en disant qu’il allait se suicider aujourd’hui. Stupéfaite, je lui ai demandé pourquoi. Il m’a avoué qu’il avait été instruit par Tiécoro Bagayogo et Kissima Doukara de tuer Modibo Keita. C’est ainsi qu’il se donna la mort, me laissant entendre qu’il préférait la mort à la honte».
Adama Bamba
La chute du Mali a commencé par l’arrestation, puis l’assassinat de Modibo KEITA, les maliens n’oublieront jamais………….
maliweb: Mettez le discours de Mugabe, l’un des derniers presidents libres et non soumis a l’oxydent, dans le monde et en afrique en particulier… Il ne reviendra plus au mali…
c’est mieux que les faux papiersde rfi (radio mille fromages) ou afp (agence france pourri) que vous publier tout le temps
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