Carte d’identité nationale biométrique: Aucun marché n’a été attribué et ne le sera dans l’irrégularité

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L’Etat malien n’est pas disposé à faire des cartes d’identité biométriques dont l’unité reviendrait à 6000 Fcfa pour le malien moyen. Au moment où Cissé Technologie ne veut rien céder. Et  remue ciel et terre pour avoir ce marché. Mais, au niveau du ministère des Finances et de l’Economie, l’on affirme que les moyens dont dispose l’Etat ne peuvent satisfaire ce marché.

Parce que Cissé Technologie court derrière ce marché, il ne rate aucune occasion pour affirmer en être l’adjudicataire. À cette fin, il cherche à faire ami-ami avec certains ministres, et même le chef du gouvernement !

Sa dernière trouvaille fut une campagne médiatique d’intoxication, bien élaborée dans certaines officines de communication afin de manipuler l’opinion en sa faveur. Or, selon nos informations, le marché de confection de la carte d’identité nationale biométrique n’a pas été attribué et ne le sera dans des conditions confuses et d’irrégularités.

Cissé Technologie continue de démarcher d’autres personnes, pour qu’elles  puissent l’aider et plaider sa cause dans l’attribution du marché de la carte d’identité biométrique. Le hic dans cette affaire, c’est le fait que tout le monde connaît Cissé Technologie, dont le promoteur est réputé pour ne jamais respecter ses engagements et sa parole.

Pourtant, les techniciens et spécialistes au niveau du ministère des Finances et de l’Economie ont clairement fait savoir que leur position, pour ne pas dire celle du gouvernement malien : la carte à  6000 FCFA, et point de couplage possible ! Toute chose que le ministre Salif Traoré de la Sécurité ne veut pas comprendre. La raison : c’est lui qui avait demandé, dès le début, et sans appel d’offres, que le marché soit attribué par entente directe à Cissé Technologie.

Le même général-ministre vient d’adresser une lettre à Cissé Technologie pour lui demander d’accepter de faire à 6000 FCFA la carte  couplée. Feignant d’ignorer que c’est un certain Soukouna, un de ses agents, qui a donné une fausse notification provisoire à Cissé Technologie. Pourquoi s’est-il permis de le faire, sans l’aval de son ministre ? Mystère et boule de gomme !

D’ailleurs, cela est une faute très grave, d’autant qu’il n’y a pas eu d’approbation du rapport de dépouillement dûment signé par la Direction générale des marchés publics (DGMP).

Alors, question : l’étourderie de Soukouna est-elle susceptible d’engager la responsabilité de l’Etat malien ? Évidemment, non ! Dans ce marché, certains acteurs avaient beaucoup de choses à cacher. Par conséquent, il est en proie aux irrégularités. Une autre question : comment un ministre de la République, de surcroît général de son état de l’armée malienne, peut-il cautionner une telle faute ?

Par ailleurs, dans l’une de nos précédentes parutions, on émettait de sérieux doutes sur la sincérité du directeur général des marchés publics. Cet intime ami de M. Cissé, depuis qu’il était payeur, change de couleur comme sait le faire un caméléon. Au départ, il s’était opposé à ce que le marché soit attribué dans l’irrégularité totale. À cette date, Cissé Technologie l’ayant menacé, lui comme d’autres fonctionnaires dont il se permettait d’enregistrer les conversations, le directeur général du marché public est subitement devenu son supporter N°1.

Pour rappel, ce marché n’est pas attribué, même si Cissé Technologie à organiser une conférence de presse pour fixer la date de la distribution des premières cartes.

En tout cas, certains Maliens se sont réunis au sein d’une nouvelle association. Lesquels entendent se battre jusqu’au bout contre le prix proposé par Cissé Technologie. L’association prépare activement sa première sortie qui sera un grand sit-in devant le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, d’où partent toutes les actions d’irrégularités et d’appui à Cissé Technologie.

Sinaly KEITA

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est IBK qui est responsable de toute cette pagaille au Mali. Après avoir pompeusement declaré que le Mali fût le premier pays à faire le couplage assurance maladie-carte d’identité biométrique; le Sénégal, sans tambour ni trompette dispose depuis Avril 2017 les cartes biométriques CEDEAO quand au Mali le marché n’arrive pas à être attribué et vit dans un ping pong de corruption indescriptible. Quand est ce que ce président et son gouvernement cesseront la récréation au Mali? Ce pays est dans la hantise de découvrir celui qui enfin tiendra son gouvernail tant l’irresponsabilité et la mollesse se disputent au sommet de l’état. Vivement 2018 pour nous débarrasser de cette race INFRA-HUMAINE de politiciens.

  2. Tout ça, c’est l’oeuvre de Mme DICKO, Diaminatou Sangaré sous directrice informatique à la CANAM, pourquoi en veut elle aujourd’hui à Cissé après avoir mangé dans sa main pendant des années quand Cisse avait le marché de 10 milliards de la CANAM ? Ils sont entrain de se battre à cause des commissions de corruption sur le nouveau marché de CANAM de 5 milliards.
    Les maliens ont en marre de leurs ecrits quotidiens les uns contre les autres comme des petits enfants et tout ça pour des histoires de commissions non honorées par Cissé et non par un esprit de patriotisme et de rigueur de la part de la calculatrice et manipulatrice Mme DICKO. Le Président doit auditer tous ces faux marchés de la CANAM et mettre au gnouf à Bollé, Mme DICKO, elle qui croit se protéger en se mariant avec un escroc un certain Dicko à la grande gueule soi disant proche du Cherif de Nioro. Que Dieu protège ce pays.

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