Caricature du Prophète (PSL) : Le courroux de la Jamma’at islamiyya Ahmadiyya-Mali

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Campant le décor, Abdoulaye Ouédraogo, missionnaire de ladite Communauté au Mali, a expliqué qu’Ahmadiyya, en achetant un stand à la Febak, ambitionne de promouvoir l’Islam et le Prophète (PSL) en vendant aux musulmans les œuvres islamiques à moindre coût. Parmi ces œuvres, on compte le Coran traduit en 70 langues, le véritable concept islamique du jihad, la vie du Prophète (PSL)…

 

Mohamed Nasir Saqib, l’Amir de la Jamma’at islamiyya Ahmadiyya-Mali a, pour sa part, précisé que sa communauté existe aujourd’hui dans 206 pays au monde pour annoncer le message d’Allah à travers le Coran. Visiblement en courroux, il a ensuite précisé que suite à la publication à nouveau des caricatures du Prophète (PSL), des réactions ne se sont pas fait attendre à travers le monde.  «C’est un triste jour où les médias- qui sont supposés informer, éduquer et créer une entente et une harmonie entre les différentes races et religions- se mettent délibérément à provoquer et à attenter les sensibilités religieuses par des insultes lancées contre le Fondateur de la grande religion de l’Islam. Bien que la liberté d’expression ait été utilisée comme prétexte, les médias ont la responsabilité de respecter les sentiments et visions de toutes les religions. Dans ce monde, nous vivons dans une société multi-religieuse et il nous incombe de nous comprendre les uns les autres, de respecter les croyances d’autrui et de vivre dans la paix et l’harmonie», explique Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef suprême de la Communauté islamique Ahmadiyya internationale.

 

«Ce n’est que l’entretien inutile et sans raison d’un feu dévastateur qui n’est utile à personne et qui ne rend aucun service…Selon toutes les formes de la realpolitik, c’est la mauvaise chose à faire au mauvais moment et les gens devraient rebrousser chemin sur-le-champ», lâche William Dalrymple, écrivain et historien.

 

«Il vous faut respecter la piété des autres et cela signifie, respecter les icônes et les rites de leur foi ; mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas en critiquer le contenu. Il nous faut plus de discussions et moins de moquerie», enchaîne Roger Scruton, philosophe. Et à Richard Harries, Évêque d’Oxford d’enfoncer le clou : «Les journaux qui ont décidé de ne pas publier les caricatures du Prophète (PSL) ont fait preuve de sagesse pour le bien du public. La liberté d’expression est une chose fondamentale dans notre société et toutes les religions devraient s’ouvrir à la critique. Néanmoins, cette liberté doit être utilisée de façon responsable et avec une sensibilité pour les différences culturelles».

 

Ajoutons qu’au cours de cette conférence de presse, la Jamma’at islamiyya Ahmadiyya du Mali a invité les musulmans à travers le monde à faire du Coran et des hadîts du Prophète Muhamed (PSL) «leurs armes de guerre pour prouver aux autres que l’Islam est la religion de la paix».

Bruno E. LOMA

 

 

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