Dans le deuxième jour de la visite du président de la République dans la Région de Sikasso, le jeudi 23 novembre 2017, il a procédé au lancement de la campagne de vaccination du cheptel national 2017-2018 ; à l’inauguration de la nouvelle station d’adduction d’eau potable de la ville du Kénédougou et la tenue d’une conférence avec les forces vives dans la salle Lamissa Bengaly.
La première cérémonie qui s’agissait du lancement de la campagne de vaccination du cheptel national 2017-2018 s’est tenue sous la haute présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à Bougoula Hameau à Sikasso. C’était en présence du ministre de l’Elevage et de la pêche, Ly Taher Dravé ; plusieurs membres du Gouvernement ; le président de l’Assemblée permanente de la chambre d’agriculture (APCAM), Bakary Togola ; des éleveurs ainsi que plusieurs personnalités.
Cette campagne 2017-2018 a pour objectif de vacciner 55 182 000 têtes d’animaux et de volailles (toutes espèces confondues) contre 30 187 003 têtes pour la campagne précédente. Les principales maladies concernées pour la vaccination sont : la péripneumonie contagieuse bovine, la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle, les pasteurelloses bovine, ovine et caprine, les charbons symptomatique et bactéridien, la fièvre de la vallée du rift. Après les interventions du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Kalifa et le représentant des agriculteurs de Sikasso, Aboubacar Kelli, le président de l’Assemblée permanente de la chambre d’agriculture, Bakary Togola, a remercié le président IBK pour la mise à disposition de 125 000 doses de semences animales, pour les subventions sur l’aliment bétail, les équipements et aliments poisson dans le cadre de la pisciculture pour au moins 10 milliards de francs CFA. Il a rassuré qu’il va engager toutes les chambres régionales d’Agriculture, tous les professionnels à prendre les dispositions nécessaires pour mobiliser les animaux afin qu’ils soient vaccinés.
Quant au ministre de l’Elevage et de la pêche, Ly Taher Dravé, ce lancement consacré chaque année annonce le démarrage d’une série d’activités qui seront menées par des agents de la santé animale tant du secteur privé que du secteur public, sur toute l’étendue du territoire. Elle a précisé que cette année, le choix de Sikasso repose sur l’effectif de son cheptel résident qui devient de plus en plus important et estimé à 21 789 576 dont 1 857 860 têtes de bovins. Cela s’explique aussi par la position stratégique de la région dans la mobilité des animaux en raison de la convergence des animaux du Delta et de ceux du Gourma à la recherche du pâturage et pour le transit vers la Côte d’Ivoire. « Cette convergence permanente crée et alimente un flux important d’animaux dans la région et nécessite une forte campagne de sensibilisation pour la protection sanitaire de ces animaux », a-t-elle souligné. Elle a rappelé que sous l’impulsion du président IBK, le sous-secteur de l’élevage a bénéficié d’importants investissements dans les domaines des aménagements pastoraux, des productions et industries animales, de l’insémination artificielle, de la santé animale et de la santé publique vétérinaire. A l’entendre, des projets importants pour la santé animale ont vu le jour sous l’égide du président IBK.
Elle a énuméré entre autres, le Projet d’appui au pastoralisme au sahel Mali, financé par la Banque mondiale et le programme de développement intégré des ressources animales et aquacoles au Mali, financé par la BID. « Ces deux projets sont en cours d’exécution pour un montant total de 41 milliards de francs CFA », a-t-elle précisé. Et de rappeler que le Projet de lutte contre le charbon bactéridien au Mali, financé par l’UEMOA pour un montant de 854 75 millions de francs CFA, et exécuté à 87% après 35 mois de mise en œuvre pour une durée prévisionnelle de 60 mois. En effet, concernant les nouveaux projets d’un coût d’environ 58,1 milliards de francs CFA, le ministre a rassuré qu’ils vont démarrer très bientôt en 2018. Il s’agit du Projet de développement durable des exploitations d’élevage dans le sahel malien, financé par la BID ; du Projet d’appui au développement de l’élevage au Mali (PADELM), qui concerne l’ensemble du pays, financé par la Banque mondiale ; du Projet d’appui au secteur de l’élevage au Mali dans les régions de Mopti et Tombouctou, financé par la Confédération suisse et enfin du Projet de l’économie pastorale dans la région de Koulikoro, financé par le Royaume de Belgique.
Selon le ministre Ly Taher Dravé, l’effectif du Cheptel malien et son potentiel exige de son département la mise en place d’un système de santé animale répondant aux normes internationales. Et de soutenir que son département, à travers les services vétérinaires, déploie d’importants efforts pour une surveillance épidémiologique accrue du cheptel pour contrer les maladies animales majeures qui affectent notre cheptel limitant sa productivité. Elle a dit que les éleveurs du Mali disent merci au président de la République IBK pour l’allocution de 15% au développement rural en 2017, dont une partie a servi au renforcement des capacités opérationnelles du Centre national d’insémination artificielle animale pour la production de lait et de viande rouge, la création d’emplois à travers l’aviculture traditionnelle et moderne, la pisciculture en cages flottantes et le financement du plan de contingence de lutte contre la fièvre de la vallée du rift.
Approvisionnement de Sikasso en eau potable : 245 110 habitants et 6 villages seront branchés à l’AEP
La deuxième cérémonie était l’inauguration de la nouvelle station d’adduction d’eau potable de la ville du Kénédougou à Missirikoro qui est situé à 12 kilomètres de Sikasso. Retenons que cette nouvelle station d’adduction d’eau potable s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du Programme présidentiel d’urgences sociales (PPUS). Ces ouvrages contribuent au renforcement de la capacité d’approvisionnement en eau potable des populations de la capitale du Kénédougou avec une augmentation significative du système d’adduction d’eau potable (AEP). Ceci intervient seulement quelques semaines après l’étape de Kayes. Il permettra de soulager les 245 110 habitants des 6 (six) quartiers de la ville qui auront, désormais, un accès économique à l’eau potable et de lutter contre la corvée d’eau qui de nos jours avec les travaux de réalisation de forages ont abouti à 8 forages d’exploitation avec des débits d’exploitation satisfaisants. La capitale du Kénédougou disposera également entre autres de 19 forages contre 12 ; un débit d’exploitation cumulé de 19 000 m3/jour contre 8000m3/jour ; 6 quartiers seront desservis, 112 bornes fontaines, 39 aires de lavage sur une longueur totale de réseau évaluée à 547 km (397 avant). En outre, le nombre d’abonnés sera de 9 736 dont 66 bornes fontaines publiques avec 39 aires de lavage. Il faut retenir que grâce à ces infrastructures, la ville de Sikasso est approvisionnée en eau potable depuis le 24 avril 2017 sans interruption. Les branchements sociaux qui étaient de 1500 unités sont portées actuellement à 3000 unités soit le double. Il est à préciser que le coût de l’accessibilité au branchement est seulement de 50 000 de francs CFA au lieu de 120 000 de francs CFA requis, soit une prise en charge par l’Etat malien de 350 millions de francs CFA.
Le représentant du Chef de village, monsieur Coulibaly, a reconnu que leur village existe depuis plus de 100 ans et aucun président n’a jamais mis les pieds alors c’est un honneur que le président IBK a fait pour leur village. Pour exprimer leur satisfaction ils ont donné au président IBK une marmite, un sac de 50 kilogrammes de haricot et un bœuf.
Dans les interventions, l’ambassadeur du Royaume du Danemark au Mali, Mme Winnie Estrup Pattersen et le ministre de l’Energie et de l’eau, Malick Alhousseini ont montré que l’adduction d’eau potable de la ville de Sikasso a été réalisée en 1997 sur financement du Royaume du Danemark, à travers l’Agence de coopération DANIDA dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable des villes de Sikasso et Kadiolo. Que ce projet a comme apport d’augmentation de production de 11 000m3/jours, soit une augmentation de plus de 100% et d’augmenter le réseau à 178,2 km soit une augmentation de 45%. Après avoir coulé l’eau dans la famille bénéficiaire, le président a regagné la salle Lamissa Bengaly où la presse n’avait pas accès.
Notons que toutes ces cérémonies ont été magnifiées par l’assemble instrumental du Mali etd’autres artistes locaux.
Seydou Karamoko KONE, envoyé spécial
Sikasso : Vers une valorisation de la production de la pomme de terre
Sous la vision du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, les agriculteurs de la 3èmerégion administrative du Mali ont connu d’énormes soulagement. Des programmes ont été mis en œuvre afin de faire en sorte que leurs productions soient des socles pour la sécurité alimentaire. C’est dans cette optique que les derniers évènements du troisième jour de la visite du président IBK à Sikasso, le vendredi 24 novembre 2017, ont été consacrés à la pose de la première pierre du Centre de conditionnement de la pomme de terre et à l’inauguration de la chambre froide de conditionnement de la pomme de terre d’Ousmane Sidibé.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que le temps pour voir les tas de pommes de terreet autres fruits pourries sur les marchés et dans les vergers à Sikasso est révolu. C’est dans la concrétisation de cet acte que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a procédé à la pose de la première pierre pour la construction du Centre de conservation de la pomme de terre de Sikasso, dans le cadre de l’amélioration et du développement des infrastructures commerciales notamment de stockage et de conservation des produits agricoles. Ainsi, il faut reconnaitre conformémentàla vision du président de la République, « Le Mali d’abord », qui préconise le développement d’une politique de renforcement des capacités des organisations et associations professionnelles agricoles pour parveniràl’autosuffisance au plan national etàun meilleur positionnement de nos produits sur les marchés extérieurs. C’est pour cela que l’infrastructure qui sera bâtie sur le site de l’ancienne aérogare de la capitale du Kénédougou coutera 1 milliards de francs CFA. Et son financement sera assuré par le Gouvernement du Japon sur sollicitation du Gouvernement de la République du Maliàtravers le Ministère du Commerce.
En outre, le choix de Sikasso pour abriter une telle infrastructure n’est point le fait du hasard au regard de l’importance de sa production et de l’organisation de ses acteursàtravers le groupement interprofessionnel de la pomme de terre. A titre d’illustration, quelques 187 villages pratiquent ces activités au sein de 120 coopératives agricoles pour une production de 111 000 tonnes. Soulignons que la production nationale est estiméeà204 000 tonnes selon les données de cette année 2017.
En posant cette première pierre, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita était accompagné de toute la délégation à Kaboila pour inaugurer l’entrepôt frigorifiques ‘’SS-FRIGOSUD’’. Cet entrepôt frigorifique de 3000 tonnes de capacité à Sikasso,destiné au stockage de longue durée des tubercules produits localement (pomme de terre et patate douce le cas échéant) ainsi que leur exportation après conditionnement, est construit par un jeune entrepreneur, Ousmane Sidibé. Le coût de la réalisation de la plateforme d’entreposage frigorifique de conditionnement et d’exportation de tubercules SS FRICISUD-sa s’élève à 1 910 millions de francs CFA.
Le maire de la Commune rurale de Kaboila, Drissa Traoré, a salué pour sa présence dans sa commune et d’exprimer sa joie pour l’installation de cet entrepôt dans sa commune. Il a dit que sa commune dispose 5 usines de transformations et que malgré cela elle n’arrive pas avoir l’électricité et ses jeunes n’ont pas d’emplois.
Le promoteur de l’entrepôt frigorifique SS-FRIGOSUD, Ousmane Sidibé, a remercié et salué le Président de la République pour l’avoir décoré au grade de Chevalier de l’ordre national hier et aussi pour avoir effectué le déplacement dans cet entrepôt. Ensuite, il a dit que 80% des travaux de la réalisation de cet entrepôt ont été effectué par les ressortissants du village de Kaboila. Et de préciser que l’objectif de SS FRIGOSUD-Sa est de tirer les avantages de la production annuelle de près 80 000 tonnes de pomme de terre du cercle de Sikasso à travers la réalisation d’un entrepôt frigorifique : la forte saisonnalité de la production des tuberculesàSikasso ; la difficile conservation des tubercules après leur récolte si une chambre froide n’est pas utilisé ; la proximité géographique des lieux de production de tubercules du site du projet ; la proximité géographique du site de la plateforme, des marchesàfort potentiel d’exportation du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
En ce qui lui concerne, le ministre du Commerce et Porte-parole du Gouvernement, Abdoul Karim Konaté s’est dit réjoui de la réalisation de cette infrastructure commerciale moderne qui est porteuse de perspective pour l’économie malienne, en particulier pour le marché de la pomme de terre. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la vision ‘’ le Mali d’abord’’ du président de la République, en promouvant l’investissement des maliens afin de réduire la pauvreté. Il a rassuré au promoteur qu’il sera accompagné pour la réussite de son projet et d’exhorter d’autres opérateurs économiques d’emboiter le pas du sieur Ousmane Sidibé.
Pour sa part, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, s’est dit satisfait de cette visite dans la région de Sikasso et précisément dans la ville de Sikasso. Partout où il est passé, les populations ont été mobilisées pour exprimer leur joie aux réalisations faites dans cette région. Il s’est dit fier du Mali et qu’il croit au Mali et les choses sont sur de bons rails pour le développement de notre pays. C’est suiteàson interview que la visite de 3 jours du président IBKàSikasso a pris fin.
Seydou Karamoko KONE, envoyé spécial
Région de Sikasso : Plus de 180 milliards injectés dans le développement des infrastructures routières
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a entamé une visite du 22 au 24 novembre 2017 dans la Région de Sikasso. Au cours de cette visite, il était accompagné par une forte délégation gouvernementale et plusieurs autres personnalités de notre pays et d’ailleurs.
Au cours de cette visite très riche en couleur et en évènement, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a procédé à la remise de tricycles médicalisés au Gouverneur pour les populations des 5 communes du projet de la route Zantièbougou-Kolondièba ; la remise des Kits solaires et équipements agricoles au Gouverneur pour la région et la remise par le Gouverneur de la région des kits solaires aux districts sanitaires de Bougouni et Niena aux 2 préfets (Bougouni et Sikasso) ; visite de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) ; lancement de la route 2×2 voies de la ville de Sikasso ; lancement de la campagne de vaccination du cheptel 2017-2018 ; inaugration de la nouvelle station de pompage de l’adduction d’eau potable pour la ville de Sikasso ; pose de la première pierre du centre de conditionnement de la pomme de terre ; inaugration du pont de Kouoro ; inaugration de la chambre froide de conditionnement de la pomme de terre du sieur Ousmane Sidibé et la conférence avec les forces vives de Sikasso.
Il était 11h30 lorsque le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et sa délégation ont été accueillis par le Chef de village de Bougouni, N’Togo Diakité et sa délégation. Amadou Dagamaissa a introduit la parole en déclinant les objectifs de cette visite du Chef de l’État à la notabilité de Bougouni. Selon lui, le Chef de l’État a entamé une visite dans la région de Sikasso d’où son arrivée dans la famille du Chef de village pour les saluer et aussi s’enquérir de leurs préoccupations majeures pour bien aider la population de Sikasso.
Le porte-parole du Chef de village, Yoro Diakité, a remercié et salué le président IBK pour cette visite à leur honneur. Il a dit que les populations de Bougouni sont fières du président IBKcar c’est un homme de parole, de vérité et de conviction, en un mot IBK est un sauveur. Pour lui, les agriculteurs saluent IBK pour tout ce qu’il a eu à faire notamment l’affectation de 15% du budget national sur ce secteur. Il a profité de l’occasion pour demander au président IBK la régionalisation de Bougouni qui a été sollicité depuis longtemps par le défunt Chef de village. Il a évoqué le problème de l’emploi des jeunes, l’insécurité surtout sur la route de Manakoro, l’Usine des productions pour les agricoles qui demandent une solution rapide à ces maux. Et de rassurer que les populations de Bougouni sont avec IBK. C’est avec les bénédictions des chefs religieux que les notables de Bougouni ont donné la route à IBK pour son périple dans le tréfonds de la région de Sikasso.
Retenons que le président IBK a remis 6 millions de francs CFA à partager entre les religieux, les vieux, les femmes, les jeunes, les griots et les chasseurs traditionnelles.
C’est avec une satisfaction forte et une émotion que le président IBK a pris la route pour Zantiébougouoù il a procédé à la remise de tricycles médicalisés aux personnes handicapées. C’est ainsi qu’il en a profité pour visiter le chantier de la route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière Côte d’Ivoire dont lui-même avait lancé les travaux. Depuis là-bas, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et sa délégation ont été accueillis avec tout l’honneur à Koumantou, pour la remise des kits scolaires pour les CSCOM de la région de Sikasso au Gouverneur, et la remise des décortiqueuses de maïs et des repiqueuses de riz. Dans son mot de bienvenu, le maire de la commune rurale de Koumantou, Sidy Sékou Coulibaly, a dit que Koumantou n’avait pas d’électricité ni d’eau mais grâce aux efforts du président IBK, ce manque est devenu une réalité. A ses dires, ces deux choses sont les socles du développement. Il a ensuite remercié le président pour tous les efforts consentis en faveur du monde rural.
Prenant la parole, le président de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton, Bakary Togola a remercié et salué le président IBK pour les efforts consentis en faveur de l’agriculture. Il a rappelé l’octroi de 15% du budget national sur le secteur de l’agriculture, l’achat des tracteurs, et la subvention des engrais entre autres. Selon le président Togola, la saison des pluies n’a pas été bonne dans certaines localités du pays mais qu’à cela ne tienne, les localités qui ont fait de bon récoltes sont nombreuses. Il a dit que son département et le ministère de tutelle sont entrain de travailler pour que cette situation puisse être gérée sans qu’aucun endroit de notre pays ne puisse connaitre la faim. Et de souligner que l’hivernage a été bon à Koumantou, ce qui a résulté à cette commune rurale d’avoir des bonnes récoltes. Au dire de Bakary Togola, Koumantou a pu avoir plus de 5 milliards de francs CFA en Coton et en maïs. Et de rassurer que les agriculteurs sont avec IBK et qu’il ait un esprit tranquille car pendant ses quatre ans au pouvoir, il a laissé plus de 240 milliards de francs CFA aux agriculteurs à travers des subventions et autres.
Après la remise des kits susmentionnés, le président IBK a effectué une visite dans l’usine d’égrenage de Koumantou, type Lummus. Laquelle a été mise en service dans les 1990, modernisée en 2016-2018 pour une capacité de production actuelle 54 000 tonnes en 150 jours. Et le coût de la modernisation s’est élevé à plus 1 milliards de francs CFA avec le nombre d’emplois directs de 250 personnes. Interrogé par la presse, le président IBK a exprimé sa satisfaction pour le développement du Mali. A ses dires, le Mali est au travail, le Malien croit au Mali, c’est l’essentiel Avant d’ajouter que pour sa part, c’est le développement du Mali qui compte.
Après le déjeuner dans la CMDT, le président IBK et sa délégation ont fait une escale à Niéna où le président a fait la solution des notabilités devant leur mairie. Sous une mobilisation extraordinaire faite par les populations de Sikasso, le président IBK et sa délégation ont été accueillis à Sikasso sur la place Lamissa Bengaly pour la cérémonie de lancement de la route 2×2 voies de la ville de Sikasso.
Seydou Karamoko KONE, envoyé spécial
Ville de Sikasso : Plus de 21 milliards pour la réalisation d’infrastructures routières modernes
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a procédé, le mercredi 22 novembre 2017, au lancement des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la traversée de la ville de Sikasso et des voies adjacentes. Les travaux seront exécutés par la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE) pour un montant de 21 milliards de francs CFA, financé à 94,6% par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et 5,4% du budget national avec un délai d’exécution de 18 mois.
Cette cérémonie importante pour le soulagement des sikassois s’est déroulée en présence du ministre de l’Equipement et du désenclavement, Traoré Seynabou Diop, accompagnée par plusieurs membres du Gouvernement ; du représentant du président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Kouamé Bi Jacques ; du maire de la commune urbaine de Sikasso, Kalifa Sanogo; des autorités administratives et coutumières de Sikasso ainsi que des laborieuses populations du Kénédougou qui sont sorties massivement pour exprimer leur allégresse.
Rappelons que le lancement des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la section urbaine de la RN7, traversant la ville de Sikasso, intervient après le lancement des 5 projets routiers prioritaires et bien d’autres initiatives structurantes que le Ministère de tutelle a programmé sur la période 2016-2018 ayant pour vocation d’améliorer le niveau de vie des populations et de booster le développement des différentes localités par la création de richesse.
En outre, ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transport et du désenclavement (PNTITD) et son plan d’action adopté par le Gouvernement du Mali en octobre 2015 et des actions prioritaires y afférentes. Ainsi, la réalisation de ce projet est conforme aux objectifs du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2016-2018.
Suite aux vidéos projetées qui ont édifié le public sur le projet, le maire de la Commune urbaine de Sikasso, Kalifa Sanogo a pris la parole en souhaitant le mot de bienvenu au président IBK et sa délégation sur la terre de Sikasso et de préciser que le président a été accueilli par les bras ouverts avec enthousiasme et tous les honneurs. Il a dit que le président IBK vient de tenir la promesse qu’il avait prise avec les populations Sikassoises. « Votre visite M. le président, Sikasso l’a attendu depuis longtemps, mais nous comprenons qu’avec votre calendrier chargé il était difficile pour vous de venir ici plutôt », a-t-il dit. Avant d’espérer que cette visite soit fructueuse pour la région de Sikasso.
Le représentant du président de la Banque ouest africaine du développement (BOAD), Kouamé Bi Jacques, à sa prise de parole, a remercié le président de la République et le Gouvernement pour leur confiance solide à l’endroit de la BOAD. Pour lui, ce soutien constant à cette institution commune montre leur attachement au renforcement, à la coopération entre le Mali et la BOAD au profit du bien être de la population des pays de l’UEMOA. A l’en croire, c’est avec une réelle satisfaction que la BOAD participe au lancement de cet important projet qui porte sur l’aménagement en 2×2 d’aménagement voies de la section urbaine de la RN7, traversant la ville de Sikasso. A ses dires, cet aménagement contribuera à l’accroissement, à la mobilité urbaine de la ville de Sikasso afin de dynamiser l’économie au niveau national et régional. « Cela permet également d’encourager le secteur productif ; en somme, le développement des infrastructures contribue à réduire la pauvreté, et à améliorer les perspectives d’emplois notamment pour les jeunes. », a-t-il ajouté. Il a évoqué qu’aujourd’hui le montant global des engagements de la BOAD au Mali s’estime à 603 milliards de francs CFA dans tous les domaines confondus soit 158 milliards de francs CFA dans le domaine des infrastructures et des transports. Il a invité tous les acteurs de la route à contribuer à la mise en œuvre du règlement 14 de l’UEMOA relatif au contrôle à la charge de l’essieu. Et de réitérer l’engagement de son institution à accompagner l’Etat malien dans la concrétisation de son programme de développement.
Sous IBK….plus de 180 milliards de francs injectés dans les infrastructures en région de Sikasso…
Le ministre de l’Equipement et du désenclavement, Traoré Seynabou Diop a dit que ce jour heureux et tant attendu restera graver dans les mémoires des populations de la ville historique du Kénédougou. Selon elle, si ce moment pour les populations de Sikasso est historique pour plusieurs raisons, il n’en demeure pas moins solennel pour le Gouvernement à travers le Ministère de l’Equipement et du désenclavement qui a l’exaltante responsabilité de traduire en actes la vision du président de la République en matière de développement des infrastructures routières. Au dire du ministre Traoré Seynabou Diop, la vision de désenclavement et de développement des infrastructures modernes, matérialisée par la PNTITD et de son plan d’actions adoptés par le Gouvernement du Mali en octobre 2015, n’a pour seul et unique dessein que d’assurer le bien-être des maliennes et des maliens. « Et l’acte que vous vous apprêtez à poser changera sans nul doute, la vie de nos concitoyens car ce projet d’aménagement de la traversée de Sikasso donnera un nouveau visage à la ville, tout en valorisant les potentialités économiques et touristiques dont elle regorge »,a-t-elle souligné. A l’en croire, le tronçon urbain de la RN7 constitue le tuyau de l’entonnoir qui draine le trafic en provenance de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et des villes de Koutiala et Bamako, à travers la ville de Sikasso, avec toutes les difficultés imaginables, particulièrement les dimanches, jours de foire hebdomadaire. «C’est pourquoi, son aménagement était devenu un impératif pour assurer la fluidité du trafic, la sécurité et le confort des usagers de la route», a-t-elle insisté. De préciser que ce projet d’aménagement a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de la mobilité urbaine dans la ville de Sikasso en offrant aux usagers un très bon niveau de service. Et d’ajouter que la réalisation de ces travaux permettra la création de 6000 emplois indirects ou induits et de la valeur ajoutée. Elle a rassuré que toutes les instructions ont d’ores et déjà été données aux services techniques ainsi qu’aux différents acteurs impliqués pour le respect de la qualité, du délai et de l’enveloppe financière. «Ces trois principes, inhérents à la réussite de tout projet routier, ne seront pas négociables et je veillerai à leur bonne application», a-t-elle mis l’accent.
Et de faire savoir que le Gouvernement travaille d’arrache-pied pour prouver que la politique de développement des infrastructures routières modernes d’IBK est une réalité dans la 3ème région administrative du Mali, Sikasso. Au ministre Traoré Seynabou Diop de révéler que le montant mobilisé à cet effet s’élève à plus de 180 milliards de francs CFA sur la période 2016-2018. A ses dires, cela a permis la réalisation ou la mise en chantier de plusieurs projets d’infrastructures routières de grande envergure. Il s’agit entre autres, de la construction des routes de Zantiébougou-Kolondieba-Frontière de la Côte d’Ivoire et Yanfolila-Kalana, en plein chantier; les études, en cours, de la route Bougouni-Manankoro-Frontière Côte d’Ivoire; les études en cours de la route Kadiana-Fourou-Zégoua; la construction du pont de Manankoro sur le fleuve Dégou et de ses voies d’accès totalement achevées ; les études de l’Autoroute Sikasso-Zégoua entièrement bouclées ce qui a permis d’entamer la phase relative à la recherche de financement en vue de sa réalisation ; et le pont de Kouoro Barrage inauguré ce vendredi. Avant de clore ses propos, le ministre Traoré Seynabou Diop a remercié la BOAD pour ses appuis constants en faveur des programmes de développement des infrastructures de désenclavement du Mali. «Je voudrais également magnifier l’excellence des relations de coopération entre notre pays et cette institution bancaire, en particulier dans le domaine du financement des projets routiers», a-t-il asséné.
Retenons que les travaux seront exécutés par la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE) pour un montant de plus de 19 milliards de francs CFA et un délai d’exécution de 18 mois hors de saison des pluies. Quant aux prestations de contrôle et de surveillance des travaux, elles seront assurées par le Bureau d’études CIRA-Sa pour un coût de plus d’un milliard de francs CFA et un délai de 20 mois.
Seydou Karamoko KONE, envoyé spécial
Kouoro Barrage :Le pont inauguré…fin de calvaire pour les usagers de l’axe Sikasso-Koutiala
Lors du troisième jour de la visite du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita à Sikasso, il a inauguré, le vendredi 24 novembre 2017, le pont de Kouoro Barrage d’une longueur de 1,052 kilomètressur la RN11 entre Sikasso et Koutiala avec un montant de plus de deux milliards de francs CFA, financé à 50,35% par l’État Malien et 49,64% par la Banque ouest africaine de développement (BOAD). Ce joyau destiné aux usagers a été construit par l’entreprise MNS Group et la COVEC.
Les populations de la commune rurale de Kouoro sont sorties massivement, avec les drapeaux et fanions, en acclamant le présidentde la République, Ibrahim Boubacar Keita, pour les avoir offert ce magnifique pont qui garantira désormais le trafic routier entre Sikasso et Koutiala en toute sécurité.
Retenons que le pont actuel sur le fleuve Bafing 1 affluant du Bani est un pont métallique de type WARREN dont la réalisation remonte au temps des années 1963 et 1964. Le pont n’a pas été conçu pour accueillir le trafic croissant de l’axe Koutiala-Sikasso. L’intense trafic auquel le pont est soumis met à rudes épreuves certains éléments essentiels en l’occurrence les platelages et les longerons qui finissent par céder constamment. Alors, le pont ne permet plus d’assurer le désenclavement de la zone. D’où l’objectif global est de contribuer efficacement au désenclavement intérieur du pays par une amélioration du réseau d’infrastructures routières existantes.
Le maire de la commune rurale de Kouoro, a tout d’abord remercié et salué le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, pour les avoir donné ce joyau. Il a dit que ce pont est très capital voire indispensable dans le développement socio-économique entre Sikasso et Koutiala sans compter les autres communes qui en sont les usagers. Selon lui, l’ancien pont métallique a été construit dans les années 1964 lorsqu’il était enfant par le premier président de la République du Mali, Modibo Keita et il a fait son temps ; si ce nouveau pont n’avait pas été construit, il allait devenir impraticable dans peu de temps. Il s’est dit alors être aussi le témoin historique de l’inauguration de ce pont par le président IBK.
Pour le ministre de l’Equipement et du désenclavement, Traoré Seynabou Diop, la construction de ce pont consiste à éviter la rupture de trafic entre la région de Sikasso et Ségou ainsi que celles du nord et du centre; à faciliter la circulation des personnes et des biens; à réduire le coût d’entretien et contribuer à l’importation et l’exportation des produits et des biens; à assurer un gain de temps pour les usagers de la route et améliorer la sécurité routière et le confort des usagers. A l’en croire, la réalisation du pont de Kouoro Barrage revêt d’une importante capitale dans l’amélioration du réseau routier de notre pays en général et de celui de la région de Sikasso en particulier. Elle a insisté que cet ouvrage met fin au calvaire récurrent de rupture de trafic sur l’axe Sikasso-Koutiala-San, causé par la dégradation fréquente du pont métallique existant inadapté au trafic actuel. Et d’ajouter que le projet a contribué à l’amélioration des finances locales, par la création d’emplois directs et indirects.
A retenir que le délai contractuel pour faire la réception était prévu au 19 décembre prochain, et cela, prouve que le Ministère de tutelle et les entreprises exécutantes ont mouillé le maillot pour avoir anticiper sr le délai prévu. En lui demandant le secret, l’Assistant principal du Président directeur général du MNS Group, Komi Edem Koissi a fait savoir que c’est dû à l’expertise, professionnalisme et puis les moyens qui ont été mis ensemble par les deux entreprises pour exécuter cet ouvrage. A ses dires, son entreprise est douée dans les exécutions de travaux d’ouvrage avant le délai contractuel donné notamment par le client. «Les travaux du BTP ne mentent pas car se sont des travaux soit tu les connais, soit tu ne les connais pas, alors nous les connaissons», a-t-il soutenu. A l’entendre, sa société s’est jointe à la COVEC, qui est au Mali depuis des années, pour exécuter ce marché et il a souhaité avoir d’autres marchés avec les partenaires dans le domaine de la route. Il a par ailleurs éclairé que MNS Group, créée en 1996, est un consortium d’entreprises qui travaille dans le bâtiment, les travaux publics et l’hydraulique, et depuis 2004 elle a exporté son savoir-faire dans la sous-région. Quant au représentant de la COVEC, il a rassuré pour la qualité du pont et il a rappelé que depuis des années, ils sont au Mali et ils ont d’énormes expériences.
Par ailleurs, il est à rappeler que la réalisation de ce pont s’inscrit dans le cadre du document intitulé Cadre stratégique pour la croissance et réduction de la pauvreté (CSCRP-2007-2012), lequel le Gouvernement a inscrit dans ses priorités la mise en bon état des infrastructures pour impulser le développement. Ainsi, dans sa politique de désenclavement intérieur et extérieur du pays et afin d’assurer la cohésion nationale, le Gouvernement du Mali donne ses priorités d’investissements routiers qui sont entre autres, les corridors internationaux, la liaison par routes de tous chefs-lieux de cercles, la liaison par piste améliorée de tous chefs-lieux de communes.
Seydou Karamoko KONE, envoyé spécial
Et les humains passent après ?
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