Bulles : Bdm.sa : Daffé, encore performant

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On peut être bien habilité à gérer un foyer d’êtres humains sans avoir la capacité de fructifier les sommes d’argent qu’ils manipulent. Mais, on ne pourra jamais bien gérer une boite à sous sans bien digérer ou plutôt diriger les personnes qui ont la main à la pâte. Autrement dit, un bon gestionnaire est un habile psychologue ou sociologue qui sait faire travailler son personnel de façon efficace et efficiente dans un climat professionnel dépourvu de stress. Cette charge émotionnelle, réductrice des capacités de production des employés, est-elle évitable? De façon pragmatique, c’est à cette question que le PDG de la BDM-SA, Abdoulaye DAFFÉ et son équipe dirigeante ont répondu.  Ils ont instauré dans leur lieu de travail une atmosphère détendue de bonne collaboration propice à engendrer des bénéfices que la BDM, sous l’égide de DAFFÉ, continu d’enregistrer depuis plusieurs années.
Ainsi, au bout du compte annuel de 2011, avec un excédant de neuf(9) milliards, quoi de plus normal que les plus hauts responsables aient replacé en DAFFÉ leur confiance en lui confiant les destinées de cette banque pour six(6) autres années. Afin de bien fêter leur performance collective, tout le personnel et les responsables ont remercié leur patron DAFFÉ lors d’une cérémonie organisée le lundi 18 juin dernier dans l’enceinte de la BDM-SA â Bamako.
Dans une économie malienne de plus en plus aride, une banque encore fertile mérite d’être fêtée de manière exemplaire.

Quand Iba Ndiaye attise le feu
Une fois de plus, les barons de l’ADEMA nous confortent dans notre analyse politique publiée il y a quelques mois. Nous notions : «Nous croyons que l’ADEMA est une grande cour où l’anarchisme et l’égocentrisme font incessamment fléchir la hiérarchie et la démocratie.»
Depuis maintenant un mois qu’il est à Paris pour ses soins médicaux, le président de la transition malienne, Dioncounda Traoré, de surcroit, président du parti ADEMA s’est adressé aux maliens. C’était lors dune visite que lui a rendu, le premier ministre de la transition, Docteur Cheick Modibo Diarra.  Au cours de leur entretien, Dioncounda a agréablement surpris tout son auditoire. Ce Professeur mathématicien, dans sa douleur physique et morale, a bien calculé la situation critique du Mali avant de dire : «Ceux qui m’ont agressé…je leur pardonne et je demande à chaque Malienne et à chaque Malien de pardonner à son voisin, à son prochain, à son compatriote. C’est de cela que nous avons besoin aujourd’hui. Tout le reste, c’est du vent », a-t-il dit avant de souhaiter : « Je formule les vœux les meilleurs possibles pour ce pays que nous aimons tant. C’est le Mali que nous devons sauver…Je demande également aux Maliennes et Maliens de vous soutenir, de vous accompagner, de vous aider parce que la mission n’est pas du tout facile. Je vous sais à hauteur de mission. Je vous sais capable de surmonter tout ça ». À ces mots de réconciliation et de construction nationales, seule est restée sourde une infime minorité de maliens dont Iba Ndiaye et sa clique. Toujours avide de pouvoir ministériel qu’il a pourtant longuement exercé pendant 20 ans auprès des anciens présidents, Alpha et ATT, l’insatiable, Iba Ndiaye, en sa qualité de 1er vice président du parti Adema a sursauté pour saboter les propos de Dioncounda Traoré. Ainsi, en compagnie de ses acolytes, Iba a juré d’attiser le feu de la crise malienne en ces termes : « nous allons demander la dissolution du gouvernement dans les jours à venir », sans sourciller. Bien rempli de la sauce-pagaille de l’Adema incitant à piétiner la hiérarchie, Iba Ndiaye préférerait verser des bidons de pétrole sur le feu de la crise  malienne si lui et ses «amis» ne sont pas placés dans le gouvernement.

Ces larmes du premier ministre malien Modibo
Les larmes, beaucoup ou peu, sont toutes causées par l’émotion. Toute âme sensible peut en verser. Les larmes ont toujours attirés les attentions peu importe de quels yeux elles sortent. Les sortes de larmes très connues sont celles de douleur, de tristesse et d’allégresse. À celles-ci on peut ajouter des larmes d’inquiétude et de solitude. Sans oublier des larmes de déception et de compassion. Il existe aussi des larmes qu’on s’efforce de laisser couler pour avoir des faveurs. Toutes les larmes du monde sont incolores comme l’eau.
Des hommes qui ont beaucoup de richesses ou d’énormes pouvoirs tout comme ceux qui sont foncièrement démunis peuvent avoir des larmes aux yeux. Il est donc difficile de qualifier des larmes de puissance ou de faiblesse par rapport à la personne qui les verse spontanément.
Nombreux sont ceux qui ont vu le premier ministre malien Cheick Modibo Diarra en larmes lors de sa rencontre avec des maliens de France sur la crise sociopolitique du Mali. Ses larmes ont été diversement interprétée et même sévèrement critiquées de bouche à oreille ou dans la presse. C’est normal. Il est une personnalité publique. Selon notre analyse contextuelle, nous pensons que les larmes du premier ministre étaient celles de la compassion d’un patriote envers sa patrie blessée.

Nouveau look du président A. Ouattara
Pendant la dizaine d’années qu’il commandait l’opposition armée alors basée à Bouaké dans le nord ivoirien, il était très souvent appelé par son sobriquet ADO qui est une abréviation de son nom : Alassane Dramane Ouattara. Après son accession à la magistrature suprême de la Côte d’ivoire, suite au bombardement du Palais par les militaires français, le remplaçant de Laurent Gbagbo n’appréciait plus son surnom ADO que ses adversaires confondaient sciemment au diminutif du qualificatif : Adolescent. Désormais, le nom a été diminué verbalement et par écrit : Alassane Ouattara.
Au-delà de ce raccourci nominal, le président de la Côte d’ivoire, président de la CEDEAO et président autoproclamé du Mali dépendant, a récemment soigné son apparence. Alassane apparaissait avec des cheveux mi-gris mi-noirs au dessus des favoris de couleur blanche ou blanc-sale. Dans ces derniers temps, depuis qu’il s’est arrogé le plein pouvoir de nommer les dirigeants maliens, son Excellence Empereur Ouattara a noirci ses favoris pour avoir un nouveau look aux yeux de qui ? Cette nouvelle apparence du triplement président Ouattara annonce-t-elle son désir d’imiter son prédécesseur Gbagbo ? Ce dernier avait choisi sa 2eme première Dame parmi la junte féminine du Mali au déplaisir de sa première, Simone. Mais, attention mon Empereur Ouattara, avant de faire comme Gbagbo réfléchissez bien car votre femme étant une Blanche ( Toubabou mousso) pure laine, il ne sera pas facile de la seconder.  Si non, vous n’avez pas besoin de noircir vos favoris pour séduire une malienne vivant dans le territoire malien que vous dirigez comme vous voulez jusqu’à nouvel ordre.

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