Capitaine Mery Samaké retraité à Selingué :
« La paix revient lentement mais surement au Nord du Mali »
« Le président de tous les maliens a bien travaillé car il a pris le bon chemin qui est le dialogue pour résoudre les problèmes de la rébellion et un Accord de paix a été signé par les groupes armés et le gouvernement malien. Alors, nous pouvons dire que la paix revient lentement mais surement au Nord du Mali.
Les politiciens ont cherché à ralentir les actions du président de la République durant ses trois années, mais le président IBK a posé des actes positifs dont l’augmentation des salaires des fonctionnaires de l’Etat.
Pour l’armée, il faut que la population reconnaisse que le Président de la république est le chef suprême de l’armée, la discipline est la force principale de l’armée. L’armée malienne est bien formée, aguerrie peut exercer valablement ses missions de combat sur le terrain. Les officiers doivent contrôler les recrutements des élèves officiers, des sous-officiers et des hommes de rang, pour que l’armée soit capable de tenir tête haute devant l’ennemi pendant les attaques ».
Bréhima Samaké, juriste de formation
« Depuis l’investiture du président IBK jusqu’à nos jours, le régime n’a rien fait de concret »
« Depuis l’investiture du président IBK jusqu’à nos jours, le régime n’a rien fait de concret. IBK a été élu par la grande majorité de la population afin de régler le problème du nord, mais actuellement nous voyons que ce régime est incapable de le résoudre. Et pendant la campagne électorale, le président IBK avait promis de créer 200 000 Emplois mais jusqu’à présent il n’a pas été capable réalisé 10% de cette promesse ».
Soma Bakayoko, président des jeunes de la fondation femmes d’Afrique et Culture mémorial de Rufisque
« Le Bilan des trois ans d’IBK est satisfaisant dans plusieurs domaines »
« Le Bilan des trois ans d’IBK est satisfaisant dans plusieurs domaines. Il s’agit là de la réconciliation nationale, l’agriculture, l’éducation et surtout dans le domaine de la réforme de l’armée avec la nouvelle loi de programmation et d’orientation militaire, et l’augmentation des salaires.
Nous nous devons nous unir et nous rassembler autour de la vision d’IBK pour faire avancer ce pays ».
Dionké Bakayoko, ex-agent de CMDT
« On peut accorder un second mandat à IBK pour voir ce qu’il est capable de faire »
« Avec l’accession d’IBK au pouvoir, tous les Maliens avaient cru que la crise du nord, l’enrichissement illicite, etc., étaient finis au Mali. Elu à plus de 77%, tel un messie, 3 ans après, on s’est rendu compte du contraire. Tout cela peut se comprendre parce qu’il est arrivé au pouvoir à un moment très critique de l’histoire du Mali, victime d’une crise multiforme sans précédente avec son cortège violences. Il est difficile de résoudre tout cela dans un temps record. On peut accorder un second mandat à IBK pour voir ce qu’il est capable de faire »
Bassolo Touré, commerçant détaillant au marché rose da Bamako
« Les trois ans d’IBK sont émaillés de mauvaises gestions et de désespoir »
« Les trois ans d’IBK sont émaillés de mauvaises gestions et de désespoir. J’étais de ses fervents soutiens, j’ai battu campagne. Mais je suis déçu comme tous les pauvres qui voyaient en lui la fin de leur misère. IBK et son gouvernement s’en prennent à l’électorat qui a massivement voté pour lui en 2013. L’opération de déguerpissement a créé une situation qui risque d’être plus grave que celle au nord en réduisant beaucoup de personnes au chômage. Nous ne pouvons qu’alerter le gouvernement sur l’imminente dégénérescence de la situation. »
Salia Tangara commerçant
« Le bilan est mitigé »
« Pour moi le bilan est mitigé .Il y a certes eu des difficultés compte tenu du contexte de crise qui occupe ses trois années. Malgré gabegie dans la gestion dénoncée çà et là, IBK tient sa promesse de lutte contre la corruption. Les gens s’attendent à des solutions miracles, alors que la complexité de la situation dans laquelle se trouve le pays demande la patience ».
Sadia Camara, Président du Conseil local de la jeunesse de Kadiolo
« Qu’il démissionne»
« Personnellement, je n’ai pas voté pour IBK, mais depuis trois ans, on ne voit rien venir. Il n’a répondu à aucune des attentes du peuple malien. Qu’il démissionne, cela serait mieux pour nous. J’ai dit à des amis qu’il n’a pas de projet de société et qu’il ne pouvait rien apporter aux aspirations du peuple.
Aujourd’hui, il faut que le président revoie sa façon de gouverner, le peuple se meurt. Sa présidence n’apporte rien au pays sauf son lot de souffrances quotidiennes. Rien ne marche au Mali à ce jour, IBK n’assume pas son rôle de président. Depuis qu’il est venu au pouvoir ce sont des scandales qui se répètent, l’avion présidentiel, la commission de défense à son fils Karim, la présidence de l’Assemblée à son beau, l’inexistence de l’armée et l’administration à Kidal, l’indiscipline budgétaire qui avait causé la suspension des fonds de la FMI au Mali, la défection des partis politiques dans les rangs de la majorité, louer sa propre résidence à l’État, la nouvelle loi électorale, j’en oublie volontiers…
Il avait promis le bitumage du tronçon pk18 Kadiolo en passant par Zegoua avant qu’il ne soit président ! Les agents du commissariat de police à Kadiolo, qui ne font que soutirer de l’argent à nos braves paysans!
Et si on va aux élections, il sera le dernier des candidats parce qu’on en a marre de lui, nous attendons 2018, le peuple réagira à travers les urnes ! »
Moumine Etienne Sanogo, Superviseur général
« IBK, trois ans de gâchis… »
« Parler d’un bilan mitiger des trois ans d’IBK serait lui jeter des fleurs. Nous n’avons jamais connu un régime comme celui de maintenant qui a entrainé le pays au bord de l’abime. Les Maliens ont été abusés par les fausses promesses du candidat et l’image de fermeté d’IBK n’était qu’un leurre. Aujourd’hui, les masques sont tombés, il montre son vrai visage. Les trois ans d’IBK ont été du gâchis ».
Oumar Tounkara, commerçant
‘’De l’indépendance à nos jours je n’ai jamais vu un président pire qu’IBK’’
« Le président Ibrahim Boubacar Keita n’a rien fait durant ses trois années écoulées au pouvoir, personne ne peut montrer ce qu’il a fait. Je me débrouille un peu dans le commerce sinon je suis cultivateur dans la région de Ségou. IBK a fait Cinq remaniements inutiles qui n’ont pas répondu aux attentes de la population. De l’indépendance à nos jours je n’ai jamais vu un président pire qu’IBK. Ce mi-mandat est un échec pour le Mali. Je n’ai jamais voté mais en 2018, Inchallah, je voterai contre IBK ».
Souleymane Sanogo, gestionnaire
« Nous achevons cette troisième année d’IBK par un échec de la réconciliation nationale »
« Le bilan d’IBK est moins positif sur le plan économique et politique. Les trois(3) ans du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à la tête de l’Etat sont à l’image de ce que le peuple ne s’attendait pas sous son régime : Corruption, répression, tension sociale, une population agitée. Un président démocratiquement élu par le peuple en majeure partie est aujourd’hui contesté par les résultats. Le coût de la vie a explosé et les gens sont devenus plus pauvres. Les attaques et le banditisme se succèdent de jour en jour. Nous achevons cette troisième année de son mandat par un échec de la réconciliation nationale d’un point de vue où les actes nécessaires n’ont pas été posés.
Par ailleurs, nous lui félicitons d’avoir posé un minimum d’actions à savoir : la reconversion de la carte Nina en Carte d’identité, le déguerpissement entre autre. Le président doit faire des efforts pour redynamiser son économie, renforcer sa sécurité et adopter un nouveau plan stratégique de développement. La seule question qui me reste à poser, si IBK lui-même devrait voter en 2018 ? »
Bassolo Touré, commerçant détaillant au marché rose da Bamako
« Les trois ans d’IBK sont émaillés de mauvaises gestions et de désespoir »
« Les trois ans d’IBK sont émaillés de mauvaises gestions et de désespoir. J’étais l’un de ses fervents soutiens, j’ai battu campagne. Mais je suis déçu comme tous les pauvres qui voyaient en lui la fin de leur misère. IBK et son gouvernement s’en prennent à cette couche qui a massivement voté pour lui en 2013. L’opération de déguerpissement a créé une situation qui risque d’être plus grave que celle au nord en réduisant beaucoup de personnes au chômage. Nous ne pouvons qu’alerter le gouvernement sur l’imminente dégénérescence de la situation.
Mamady Konaté, commerçant
‘’IBK n’a pas été à la hauteur des attentes’’
« IBK n’a pas été à la hauteur des attentes. On attendait beaucoup de lui, principalement sur la question du Nord, malheureusement la situation sécuritaire ne plaide plus en sa faveur, elle s’est même déplacée au Centre et au Sud.
Des remaniements se sont succédé sans résultats, il faut des hommes dignes et capables pour gérer le Pays’’
La Rédaction
Bonjour,
Heureux de constater que l’ONU va dans le même sens que mon appel pour une mise en oeuvre rapide, de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali, par les groupes armés et par toutes les parties.
En effet, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, les a appelés, le 23 septembre 2016, comme ceci :
« J’appelle les groupes armés à cesser de provoquer des confrontations et toutes les parties à laisser de côté leurs intérêts à court terme et à mettre en œuvre l’accord de paix », a-t-il déclaré lors d’une réunion ministérielle sur cet accord, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Les Ministres des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, et algérien, Ramtane Lamamra, participaient à cette réunion.
Il s’est également dit « très inquiet des nouvelles sources d’instabilité au Mali, de l’impact du terrorisme sur la vie civile et des nombreux cas de violation des droits de l’homme ». Toutes les parties, a-t-il insisté, doivent « se conformer à leurs obligations en matière de droits de l’homme, y compris lors d’opérations anti-terroristes » car « les violations font le jeu des terroristes ».
M. Ban a appelé à faire en sorte que les dialogues devant permettre de dessiner les futures institutions du Mali soient « sans exclusives ». « Tous les segments de la société devraient y participer, y compris les femmes, les jeunes, les groupes d’opposition, ainsi que les dirigeants religieux et communautaires », a-t-il précisé.
Il a espéré que la prochaine Conférence d’entente nationale « reflète cet esprit d’inclusivité ».
Il a souligné que le Mali a besoin du « soutien sans faille et cohérent » de ses partenaires internationaux.
Quelques jours avant cette réunion, j’ai lancé un appel à TOUS les acteurs, y compris l’ONU et la MINUSMA, pour une mise en oeuvre diligente et un engagement franc, honnête et sans complaisance pour une mise en oeuvre rapide de cet accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.
Cet appel concluait comme ceci :
Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
IL N Y A PAS PIRE AVEUGLE QUE CELUI QUI REFUSE DE VOIR.
IL N Y A PAS PIRE SOURD QUE CELUI QUI REFUSE D’ENTENDRE
IL N Y A PAS PIRE TÊTU QUE CELUI QUI REFUSE D’ÉCOUTER
IL N Y A PAS PIRE INSOLENT QUE CELUI QUI NÉGLIGE SON PEUPLE
IBK A IGNORÉ LE MALI ET LES MALIENS
IBK A TOUJOURS MÉPRISÉ LES MALIENS
IBK EST LE PRÉSIDENT LE PLUS
MAUVAIS
INCOMPÉTENT
VAURIEN
INSOUCIANT
ÉGARÉ
IMPOTENT
MÉPRISANT
DE L’HISTOIRE DU MALI..
IBK EST LA DÉCEPTION EN PERSONNE
IBK EST UNE ERREUR DE LHISROIRE DU MALI
IBK EST UNE TÂCHE NOIRE SUR L’HISTOIRE DU MALI
SABATI 2012 MAHMOUD DICKO CHERIF DE NIORO LES MALFRATS DE KATI. SONT LES VRAIS COMPLICES DE CE QUE LES MALIENS SUBISSENT AUJOURD’HUI.
IL N Y AURA PAS DE IBK EN 2018..ET GARS À CEUX QUI VONT S’ESSAYER..
LE MALI N’EST PAS LE GABON LE MALI N’EST PAS LE TOGO..ENCORE MOINS LA GUINÉE ÉQUATORIALE…
ET LA FRANCE N’EST PLUS CELLE QU’ELLE A TOUJOURS ÉTÉ…
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