Bamako : Ouverture de la 10e session de formation en Droit International Pénal

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Du 18 au 22 novembre des ressortissants de plusieurs pays africains sont réunis à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. A l’initiative de la Fondation Friedrich Neumann (FNF) se tient la 10e session de formation en Droit International Pénal, Droit International des Droits de l’Homme et Droit des réfugiés.

 Des magistrats, avocats et autres militants de droits de l’homme du Mali et d’autres pays d’Afrique sont réunis à Bamako. Pendant une semaine, les participants bénéficieront d’enseignements de qualité avec des experts nationaux et internationaux dans les domaines du Droit International Pénal, Droit International des Droits de l’Homme et Droit des réfugiés. « Il s’agit chers participants de saisir cette opportunité pour approfondir vos connaissances, renforcer vos compétences et repartir avec la volonté de mettre en application ce que vous acquis ici », a indiqué Mme Alexandra Heldt, directrice régionale de la FNF, à la cérémonie d’ouverture de la session.

Selon Alexandra Heldt, la volonté exprimée par des pays africains de quitter la Cour pénale internationale (CPI) pose de nombreuses questions et soulève de nouveaux défis sur lesquels les acteurs du droit africain devront se pencher. Ainsi, la 10e session de formation met en exergue la thématique « Droit international pénal ». Le DIP, a souligné la directrice régionale de la FNF, assure aux victimes de violation des droits de l’homme, l’accès effectif à la justice, dans des conditions d’égalité.

 Au nom de la population, Mme le maire de la commune II a souhaité la bienvenue aux participants à la formation. Mme Wélé Diallo a rappelé le caractère sacré de la vie humaine au Mali depuis des siècles. Ainsi, l’article 5 de la Charte de Kurukan Fuga stipule : « Chacun a droit à la vie et à la préservation de son intégrité physique En conséquence tout acte attentatoire à la vie d’autrui est puni ». Cette charte, a informé Mme le Maire date de 1235, soit plus de sept siècles avant l’adoption de la Charte des Droits de l’homme des Nations Unies adoptée en 1945.

La représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sylla Fatoumata Sylla a salué la tenue de la session de formation à Bamako. Elle a plaidé pour la formation sur les droits de l’homme avec grand « H ». Le Mali, selon elle, a ratifié, tous les instruments juridiques internationaux qui prennent en charge les questions des droits de la femme et des enfants.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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