Kader est sculpteur et comédien. Depuis son bas âge, il est passionné par la teinture. Né en 1979 à kangaba (cercle de koulikoro), ce handicapé, aidé par sa très vaillante maman, exerce le métier des ses rêves.
Après avoir eu le bac, il s’est intéressé au ‘’Bogolan’’. C’est pourquoi, une dame de cœur nommé Madame URBAIN, qui était la directrice des personnes handicapées, l’a aidé à s’inscrire à l’Institut National des Arts (INA). « J’ai terminé mes études 1997. Dès lors, je me suis mis au travail et à suivre mon destin. Je me débrouille avec ma petite association culturelle nommée « Pensons à demain ». Cette association s’occupe du développement socioéconomique des enfants de la rue et des orphelins. Nous n’oublions pas nos traditions et nos mœurs pour un bon développement du pays. C’est avec le passé qu’on construit le présent et soyons fiers de nos valeurs culturelles » raconte-t-il aujourd’hui.
Par ailleurs, l’association de Kader œuvre pour que les tout petits maitrisent le savoir faire artisanal. « Nous avons un gros problème de financement et d’espace pour renforcer nos capacités et être quelqu’un dans le futur. je travaille en partenariat avec quelques centres de l’extérieur du Mali, mais un plus de la part du gouvernement du Mali fera mieux», a tenu à préciser Kader. Avant d’ajouter que « C’est à l’Etat d’appuyer les artistes et de valoriser leurs savoirs, nous sommes des créateurs. Ainsi, les blancs sont attirés par nos valeurs culturelles ; c’est une des matières de développement ».
Par N’Deye Tillé Traoré