« Les patrons atypiques savent transformer leurs différences en atouts extraordinaires » disait Norbert Alter, sociologue et professeur à l’Université de Paris Dauphine. Cette assertion pourrait parfaitement illustrer le parcours de Babaly Ba, Président directeur général de la Banque malienne de solidarité (BMS). L’homme en mettant en œuvre des méthodes innovantes, a fait de la BMS-SA, la banque leader en terme de lutte contre la pauvreté au Mali.
Lancée en 2002 par les plus hautes autorités pour lutter contre la pauvreté, la Banque malienne de solidarité (BMS), est aujourd’hui à hauteur de mission. Cette réussite, elle la doit sans aucun doute à un homme qui n’est autre que son PDG, Babaly Ba. Propulsé à la tète de la BMS dès les premières heures de sa création, Babaly Ba s’est très vite affiché comme un banquier atypique. Il a compris très vite que pour lutter efficacement contre la pauvreté, qui est l’une de ses missions, il faut un management innovant. Pour cela, il décide de penser autrement.
Sous son impulsion, la BMS a fait la promotion des micro-entreprises à travers le financement, la coordination, l’appui et l’accompagnement. En outre, la banque favorise le financement des PME/PMI et promeut les activités génératrices de revenus initiées par les populations défavorisées. Très vite, la BMS-SA est montée en grade et s’est imposée comme une banque leader.
Aussi, dans le secteur du recouvrement des créances, Babaly Ba a fait preuve d’innovation en préférant la carotte au bâton. En effet, il évite le plus possible les procès et privilégie la voix de la diplomatie. Un agent du service contentieux de la banque nous révèle que Babaly Ba, avec des approches plus douces comme le dialogue avec les mauvais payeurs, fait gagner doublement la banque. Selon notre interlocuteur, en évitant le procès, ce sont les frais judicaires qui sont économisés par la banque.
« C’est lorsqu’il n’a pas le choix que Babaly Ba fait engager des procédures judicaires contre les mauvais payeurs ».
Autre terrain sur lequel le PDG de la BMS se démarque des autres banquiers, c’est celui de la gestion du patrimoine foncier saisi en contre partie du remboursement de certains prêts bancaires. En lieu et place de la vente des parcelles, Babaly Ba préfère leur mise en valeur pour permettre à la banque de faire des profits à long terme. En plus, sous son égide, la BMS a eu à absorber une société de micro-finance de la place en sauvant l’emploi de tous ses travailleurs.
Selon une autre indiscrétion, Babaly Ba, est celui qui a pu empêcher la privatisation de la Banque de l’habitat du Mali (BHM) en proposant sa fusion avec la BMS. Cette mesure adoptée par le ministre de l’Economie et des Finances permet ainsi à la BHM de rester malienne et de sauver les emplois. En procédant de la sorte, on voit bien que le PDG de la BMS confirme le slogan qui s’affiche à la page d’ouverture de leur site à savoir : ῎La Solidarité, le Partenariat et l’Homme sont les trois valeurs fondamentales qui confèrent à la BMS SA un positionnement unique dans le paysage bancaire malien῎. Aujourd’hui, tous ceux qui connaissent l’histoire de la BMS-SA s’accordent à dire qu’elle a été enfantée, protégée et développée par Babaly Ba.
K.
Arrêter de faire le griot, monsieur. Combien il t’a payé? ce monsieur est l’ennemi public n°1 des Micro finance au Mali. Jemeni, Jiguiyaso Ba et autres en savent quelques jours. Comment a t’il fait pour financer Bèrèben (une arnaque créée par un couple) alors que 60000 clients de Jiguiyaso Ba attenadiat un coup de pouce.
Je comprends qu’il doit être en mauvaise passe pour louer les service d’un griot.
je vous salut bien bas.
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