La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’administration territoriale en présence des préfets et sous préfets du Mali.
Dans son discours le gouverneur, Hadi Traoré dira que « L’état civil au Mali est très souvent décrié tant par nos concitoyens et par nos partenaires extérieurs. ». Il a aussi souligné les faiblesses et les dysfonctionnements qui caractérisent l’Etat civil, toute chose qui selon lui « laisse la porte ouverte à des abus et irrégularités. »
Le crédit et l’image de notre pays se trouvent affectés par la possession de ses documents de voyages par des ressortissants d’autres pays a dit le gouverneur, d’où la mise en place par les plus hautes autorités de la mission d’appui à la consolidation de l’état civil (MACEC)
Dans son allocution le représentent résident du PNUD au Mali, Jean Luc Stalon, s’est félicité de l’initiative et salué l’ensemble des partenaires qui œuvrent au renforcement de la démocratie au Mali. Faisant parti de la troisième composante du projet d’appui au processus électoral du Mali, les travaux d’achèvement et de pérennisation du RAVEC constituent un chantier de grande envergure qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs a fait savoir Jean Luc Stalon.
Selon lui, le panier commun géré par le PNUD et le Programme d’Appui au Processus Electoral au Mali (PAPEM) a permis de doter le Mali, d’un répertoire unique des villages, fractions, quartiers, hameaux, campements etc pour l’ensemble du pays ; un document de plus de 1300 pages tirés en 1000 exemplaires ; financement de missions d’études, de formations dans les missions diplomatiques, au câblage du centre de traitement des données etc. Le PAPEM, dans un futur proche dotera les unités opérationnelles de collecte des 703 communes de mobiliers. La fin des travaux a été sanctionnée par une remise de 565 motos au ministère pour le compte des collectivités.
Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le RAVEC constitue l’étape du programme de modernisation de l’état civil qui a mobilisé d’importantes ressources financières. Selon le ministre, malgré les difficultés, 14 millions 529 mille 317 Maliens sur un effectif de 15 millions 206 mille 644 ont été enrôlés et bénéficié de la carte NINA. Il a enfin annoncé la mise en place future d’un dispositif pour la prise en charge de nouvelles naissances et les cas d’omissions et les cas relatifs aux erreurs observées.
Mariam dite Mama DIARRA (Stagiaire)