Les 19 et 20 mai 2018 s’est tenue l’assemblée générale consulaire du Conseil malien des transporteurs routiers(CMTR) au Parc d’exposition appelé communément FEBAK. A l’ordre du jour l’élection d’un nouveau bureau, l’adoption du budget 2018 et d’un nouveau règlement étaient inscrits. C’est sans surprise que le président sortant Youssouf Traoré a été réélu avec 255 voix face à son challenger Kalifa Camara qui a obtenu 38 voix. Mariam Simaga annoncée comme candidate a brillé par son absence inexpliquée.
Conformément à ses textes de création portant sur la loi et le décret, le Conseil malien des transporteurs routiers a procédé à la mise en place de l’assemblée consulaire et le bureau dudit conseil plus de trois ans soit le 25 avril 2015 après l’élection des membres consulaires. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre des transports et du Désenclavement a vu la participation de tous les membres consulaires. Ce qui a fortement réjoui le ministre Moulaye Ahmed Boubacar qui a tenu à les remercier sincèrement au nom du président de la république, Son excellence Ibrahim Boubacar Keita et du gouvernement malien. A titre de rappel c’est le 25 avril 2015, qu’a eu lieu l’élection des membres consulaires du conseil malien des transporteurs routiers. Et de cette date les transporteurs attendaient la mise en place du bureau. En effet ce retard est dû du fait que la tête de liste A de la section internationale de Sikasso avait introduit une plainte de contestation de la victoire de la liste B de la dite section auprès de la justice. Après une longue et pénible procédure judiciaire du tribunal de première instance à la section administrative de la cour suprême pendant plus de deux ans, le verdict est enfin tombé avec la confirmation de la victoire de la liste B suivant l’arrêt No 539 du 12 octobre 2017 de la section administrative de la cour suprême. C’est ainsi que cette décision de l’arrêt de la section administrative de la cour suprême a été notifiée aux deux parties le 18 octobre 2017. Du coup le ministre ne pouvait que faire exécuter cette décision en vue de la mise en place du bureau dudit conseil pour le bonheur des transporteurs. On peut dire que depuis le 20 mai dernier c’est la fin d’une situation intenable que vivaient les transporteurs routiers maliens. Et le ministre Moulaye Ahmed Boubacar n’a pas manqué de rappeler les actions envisagées notamment l’organisation de la chaine des transports, la suppression de certains postes de contrôle, les reformes institutionnelles et organisationnelles. « L’objectif de ces différentes reformes est de doter le secteur des transports, d’instruments et de moyens lui permettant de répondre aux exigences d’un secteur en constante mutation, en vue de satisfaire les besoins des usagers et d’impacter sur le développement économique et social de notre pays » a-t-il déclaré. Après avoir salué la création du CMTR comme démembrement de l’Etat au service des transporteurs routiers, Youssouf s’est réjoui de la tenue de cette assemblée consulaire et de la mise en place d’un bureau après trois ans d’attente. Il a ensuite rappelé les missions qui sont l’organisation et la représentation professionnelle des transporteurs routiers, l’information et la formation des transporteurs routiers et enfin la défense des intérêts des transporteurs routiers. C’est ainsi qu’il a été procédé au vote pour l’élection d’un nouveau président pour un mandat de cinq ans. Si trois candidatures avaient été annoncées à savoir le président sortant Youssouf Traoré, Kalifa Camara et Mariam Simaga, les deux premiers ont répondu présents et la dernière personne a brillé par son absence. A l’issue du vote Youssouf a obtenu 255 voix contre 38 à Kalifa Camara qui a aussitôt reconnu sa défaite. Ainsi Youssouf Traoré dirigera un bureau de 15 membres durant les cinq années à venir pour parachever l’œuvre entamée lors de son premier mandat. Aussi le budget 2018 et le nouveau règlement ont été adoptés par l’ensemble des membres consulaires présents à l’assemblée. Notons que Youssouf Traoré et son bureau ont procédé à l’installation, l’équipement en véhicules neufs, matériels de bureau sur fonds propres du CMTR des représentations dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Bamako ainsi que les antennes dans les ports de transit à Abidjan, Dakar, Lomé, Accra et Cotonou. On peut également noter que le CMTR est membre de l’organisation mondiale du transport routier(IRU) à travers son démembrement régional CREPA et la rénovation sur fond propre d’un bâtiment pour servir de siège.
Le comble de l’ironie des opportunistes
Comme on le voit et contrairement à ce veulent faire croire ses opportunistes, Youssouf Traoré est bel et bien populaire et sa victoire avec brio atteste largement cela. Dénués de tout argument fiable et ne maitrisant pas la loi et le décret du CMTR, ces opportunistes endurcis tombent honteusement dans des dénigrements, des diffamations fallacieuses, la calomnie contre le ministre des transports et du désenclavement et Youssouf Traoré. Ce groupe dont les ¾ n’ont aucune qualité de membre consulaire car ils sont pour la plupart des syndicalistes, des coxers, des chômeurs qui n’ont ni benne, ni taxi a plus forte raison un car. Parmi eux figure le principal instigateur en la personne de Malick Diallo qui devrait avoir honte de se faire appeler transporteur et qui doit son statut de membre de bureau grâce au soutien financier de Youssouf Traoré pour avoir épongé ses dettes vis-à-vis des impôts en 2007. Le hic c’est lorsque M Diallo pousse l’outrecuidance jusqu’à accuser le ministre des transports et du désenclavement d’être en mèche avec Youssouf Traore alors qu’il a été incapable d’apporter la preuve qu’il exerce le métier de transporteur en présentant la patente des trois derniers, la carte professionnelle et les reçus du payement normal de la cotisation. Le comble de l’ironie c’est lorsque Mariam Simaga qui a été battu au conseil consulaire du district de Bamako et coptée par Yousouf comme membre du bureau sortant, a osé menacer le ministre Moulaye de provoquer un soulèvement populaire si on venait à organiser l’assemblée élective du bureau dudit conseil comme si ce dernier est tombé de la dernière pluie et ne maitrisant pas les textes. Pour nuire à Youssouf Traoré, ils font croire par presse interposée que ce dernier est poursuivi par la justice en brandissant une publication d’un journal de la place accusant de détournements de fonds du CMTR et une lettre de l’ancien premier ministre Moussa Mara qui avait compris un mois plus tard qu’il venait d’être dupé par son chef de cabinet d’alors . A titre de rappel le ministre Moulaye Ahmed n’est pas le seul à être injustement dénigré par ces personnes dénuées de dignité. Ainsi de Ahmed Diane Séméga en passant par Général Koumaré , Hachimi Koumaré et son premier ministre Moussa Mara , Seynabou Diop ont été accusés à tort d’être en mèche avec Youssouf Traoré. Mais ce qu’ils ne savent pas ou ne veulent pas savoir c’est que Youssouf Traoré a été totalement blanchi par la justice. Une chose est claire ces détracteurs doivent revoir leur copie et demander pardon au ministre et à Youssouf Traoré. Parmi eux Malick Diallo et Mariam Simaga qui sont devenus membres consulaires puis membres du bureau par la grâce de Youssouf Traoré. Au cas contraire ils peuvent attendre 2023 pour d’abord être en phase avec les critères d’éligibilité pour prétendre battre le puissant président du CMTR et non moins PDG de l’une des meilleures compagnies de transport de la place à savoir Bani Transport. En attendant ces détracteurs peuvent continuer à aboyer tandis que Youssouf continuera à passer en avant pour le développement du transport routier du pays et pour le bonheur des maliens
Sadou Bocoum
Liste des 15 membres du bureau du CMTR
Président : Youssouf Traoré
1er vice-président : Yaya Koita
2e vice-président : Amadou Maiga
3e vice-président : Aly Bocoum
4e vice-président : Gaoussou Traoré
Trésorier Général : Ousmane Kamissoko
Trésorier Général adjoint : Daouda Traoré
Organisations : Dramane Traore et Mohamed Fatogoma Camara
Relations Extérieures : Adama Kanté et Issa Diallo
Communications : Mamadou Sow et Modibo Doumbia
Conflits : Yacouba Koné et Abdoulaye Tolo
Sadou Bocoum