L‘homme était accusé de plusieurs griefs: amputations, lapidations et autres flagellations, pour ne citer que celles-là. La libération de Ag Alfousseyni Houka Houka par les forces armées maliennes continue de provoquer l’ire des victimes. Celles-ci voulaient qu’il soit jugé pour les nombreux crimes qui lui sont imputés. Pourtant, selon une source proche des autorités, cette libération entre dans le cadre de l’adoption des mesures de confiance avant le démarrage de la deuxième phase des pourparlers d’Alger prévue le 1er septembre prochain.
On se souvient que les autorités maliennes avaient déjà libéré une quarantaine de rebelles à la veille du lancement de la phase initiale des pourparlers le 15 juillet dernier contre autant d’éléments des forces de défense et de sécurité détenus après les évènements meurtriers des 17 et 21 mai dernier à Kidal. Dans le même sillage, Yéro Ould Daha, membre influent du MUJAO et responsable de la police islamique de Gao en son temps, a été aussi libéré au début du mois de ce mois. Pourtant, cet individu était très craint par les populations de la cité des Askia qui gardent encore de très mauvais souvenirs de lui. Il a été relâché sans qu’il ne réponde devant la justice de ses actes odieux commis envers de paisibles populations au nom de la Charia. Notons que les autorités maliennes avaient été très claires à propos des libérations de certains rebelles. Pour elles, sont exclus de cette mesure les bandits poursuivis pour des actes criminels. C’est ainsi que l’instigateur de l’évasion collective survenue le 16 juin dernier à la prison centrale de Bamako, Mohamed Aly Wadoussèn et son complice Abdallah Ag Acherif, arrêté au même moment que lui suite à leur implication dans le rapt des Français Philippe Verdon et Serge Lazarevic à Hombori, le 24 novembre 2011 n’ont pas bénéficié de la mesure. Il est donc difficile de comprendre que des personnages ayant commis des crimes aussi graves peuvent être relâchés pour une prétendue restauration de mesure de confiance. Surtout que pour les cas de Ould Daha et Ag Alfousseyni Houka Houka, tout le monde reconnait leur implication dans des actes gravissime comme les amputations, lapidations, flagellations et autres arrestations arbitraires lors des dix longs mois durant lesquels le nord du Mali était sous le contrôle des groupes islamistes armés.
L’autre problématique à laquelle cette libération renvoie, c’est l’indépendance de la justice qui est fortement remise en cause. Du reste, la FIDH et l’AMDH ont condamné une “ libération politique ” et une ” véritable atteinte à l’indépendance de la justice et violation flagrante des droits des victimes à la justice et à la vérité “.
Elles demandent, par conséquent, que les pourparlers d’Alger ne se fassent pas au détriment des plaintes des familles des victimes contre ces personnages. Le gouvernement, à travers le ministère de la Justice, est donc appelé à justifier ces dossiers qui risquent de constituer une autre source de tension.
Massiré Diop
Yugu
“Un pays ne peut devenir le Paradis des criminels sans en même temps devenir l’Enfer de ses pauvres citoyens.”
Superbe, ta formule!
Et tellement exacte! 😥 😥 😥
اللهم دمرانصار الدين وداعش وميجاوا والمرابطون وكل الحركات المتطرفه
le lecon est note ceux qui ont tue et coupe les mains des populations noirs seront liberes un a un Ceux qui ont enleve ou tue des Francais eux ne seront pas libere.
Et oui mon ami, tu es dans un pays francofou. Ou un president negre ibk ou un politichien drame, ne pleurent que si un blanc meure … Mais lorsque c’est un de leur, il s’en foutent…
kalilou
Mais tête de con,
Q.U.I a libèré massivement des prisonniers mnla?
Q.U.I a levé des mandats d’arrêt des mêmes mnla?
Q.U.I a accueilli à l’assemblée nationale des ex-Ançardine?
Q.U.I vient de libérer notre bourreau trancheur de mains Ould Daha?
Q.U.I vient de libérer un autre trancheur de mains Houka Houka?
……………………………QUI???????????????????????????
C’est la France tu es sûr? 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Un pays ne peut devenir le Paradis des criminels sans en même temps devenir l’Enfer de ses pauvres citoyens. Que le Bon Dieu ait pitié de nos pauvres frères de Gao, Tombouctou Menaka et ailleurs.
Maudits soient ceux pour qui la vie, la main ou le pied de nos pauvres frères n’est rien qu’un enjeu politique ou du moins un atout sur la table de négociations. 8) 8)
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