Après les violences à Bafoulabé : La CNDH recommande aux autorités de traduire en justice les auteurs…

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La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) invite les autorités compétentes de poursuivre et traduire en justice les auteurs, co-auteurs et complices des abus des droits de l’Homme.

 La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dans un communiqué publié le 30 septembre 2021, a exprimé sa très vive préoccupation par rapport à la recrudescence de la violence liée aux pratiques de l’esclavage par ascendance dans le Cercle de Bafoulabé, région de Kayes. Des manifestations violentes, se traduisant, notamment par des atteintes aux droits à la vie, à l’intégrité physique, aux biens, se commettent depuis, 29 septembre courant dans cette localité.

La CNDH selon le communiqué se fonde, entre autres, sur le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples, et rappelle spécifiquement les dispositions de l’article 2 de la Constitution du Mali selon lesquelles « Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée ».

De même, l’Institution nationale des droits de l’Homme condamne avec fermeté les violences perpétrées entraînant parfois mort d’hommes sur des personnes en raison de leur soi-disant statut « d’esclave » ; invite le gouvernement à tout entreprendre pour mettre fin à ces violences récurrentes ;  recommande aux autorités compétentes de poursuivre et traduire en justice les auteurs, co-auteurs et complices de ces abus des droits de l’Homme. La structure dirigé par Aguibou Bouaré  réitère son appel à l’attention du gouvernement à l’effet d’initier dans les meilleurs délais un dialogue inclusif en vue de la résolution durable de la question de « l’esclavage par ascendance » au Mali, en général, dans les régions de Kayes, Kita, Nioro du Sahel en particulier ; appelle les populations concernées à cesser tout acte de violence et à œuvrer en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

Yaye Astan Cissé

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1 commentaire

  1. C’est toujours le même article ou presque. Il n’y a que le nom de l’AUTEUR qui change.
    Les Journalistes de la Presse Nationale ne sont pas foutus d’aller sur le terrain là-bas pour enquêter et rendre compte aux lecteurs…
    Si ces évènements avaient lieu dans Bamako ou ses environs, les lieux seraient envahis de Journalistes, micros et caméras aux poings…
    Et nous Lecteurs et PEUPLE saurions tout de A à Z.
    Malheureusement, ces évènements se déroulent à plus de 500 kilomètres de Bamako… Ils ont pas envie de se déplacer (… pour si peu… ?)…, avec des routes impraticables et l’insécurité en plus…

    C’est pas de bol.

    Vivement le Mali pour nous tous.

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