Cette rencontre était présidée par le Président du Cri de Cœur, Almahady Cissé.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le président du Cri de Cœur a, d’abord, fait savoir que son organisation, créée en 2012, tout juste après le coup d’Etat, est un ensemble composé d’hommes et de femmes engagés pour la cause du nord.
Les attaques perpétrées, ces temps-ci, se sont accompagnées par des pillages, des enlèvements et des tueries. Ce qui a entrainé une certaine psychose au sein des populations. Il a aussi précisé que l’attaque de la Minusma contre les jeunes de Gao, a occasionné une vingtaine de victimes, dont 3 décès. L’un des blessés porte toujours une balle dans le crâne. Aux dernières nouvelles, il ne serait toujours pas pris en charge.
- Cissé, au nom du collectif Cri de Cœur, a déclaré que son association organisera une campagne de soutien pour la prise en charge de ces victimes et fera en sorte que le blessé qui a la balle dans la tête puisse être évacué hors du Mali.
Dans sa déclaration, le collectif Cri de Cœur a condamné l’usage de la force et les pertes de vies humaines. Le collectif s’est dit soucieux de la préservation de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre toutes les communautés sur l’ensemble du territoire national.Il a recommandé au gouvernement du Mali et à ses partenaires, notamment la Minusma, d’ouvrir une enquête pour situer les responsablités et traduire les auteurs devant la justice. Le collectif demande également au gouvernement une prise en charge des blessés et l’indemnisation des familles des victimes. Enfin, il exige du gouvernement de mieux sécuriser les axes routiers ainsi que les personnes et leurs biens et de présenter ses condoléances aux parents des victimes.
Adama Bamba