L’Union malienne des aveugles du Mali (UMAV), à travers le projet Education Inclusive, a rencontré les enseignants et les parents d’élèves. C’était le samedi 16 mars à son siège sis à Faladié.
L’objectif était d’échanger avec les enseignants et les parents d’élèves afin d’identifier les difficultés auxquelles les enfants malvoyants et non-voyants sont confrontés en classe et à la maison pour lire et écrire.
Il s’agissait d’inviter les différents participants autour de deux fiches : le Plan d’éducation individuelle et la fiche de monitorage de l’étudiant. Ces deux fiches comportent les difficultés rencontrées par les élèves pour lire et écrire, l’équipement et les ressources additionnelles requis par l’élève. Elles comportent également la déficience visuelle, l’impact de la déficience, les conditions sur les performances de l’élève et l’appui dont l’élève a besoin.
Ils étaient au nombre de 252 parents d’élèves, 10 maîtres itinérants et plus d’une centaine d’enseignants à prendre part aux différentes rencontres à Bamako, Fana et à Ségou. Pour Bamako, les enseignants et les parents d’élèves de l’Institut national des aveugles du Mali (INAM) et de l’école Prosper Kamara étaient concernés par cette rencontre.
Au cours des échanges, les difficultés auxquelles ces enfants sont confrontés en classe et à la maison pour lire et écrire ont été exprimées par les participants. À l’issue des échanges, des solutions ont été proposées.
Selon le coordinateur du projet Education Inclusive, Alphady Yaro, le constat durant cette rencontre est que les parents d’élèves sont peu nombreux à suivre leurs enfants à la maison. D’après lui, beaucoup de parents d’élèves ignorent l’écriture braille. En plus de ces problèmes, Alphady Yaro a déclaré que les parents d’élèves ne répondent pas aux convocations.
«On ne peut pas dire à l’enfant dans une telle situation d’étudier. Donc, j’appelle les parents d’élèves à venir vers les enseignants pour prendre les renseignements. Il faut comprendre qu’on ne peut avoir plus de temps que ce qu’on peut consacrer à sa famille, plus singulièrement aux enfants. Le seul héritage qu’on peut léguer à nos enfants, c’est l’éducation et la connaissance acquise à l’école», a-t-il précisé.
Notons que le projet éducation inclusive est financé par USAID et Sightsavers. Son objectif c’est d’aider les enfants qui sont en situation de déficience visuelle afin de les maintenir à l’école.
Assan TRAORE/ Stagiaire