Y participent des représentants d’entreprises et des exportateurs particuliers évoluant dans l’exportation des fruitiers, des représentants des services techniques de l’Etat, du secteur privé, des responsables d’entreprises exportatrices, des institutions de recherche, de formation, des filières exportatrices, des industries, des transporteurs et des transformateurs du Mali.
En organisant ce séminaire, l’APEX-Mali ambitionne d’élaborer, dans de brefs délais, un programme pluriannuel de développement des exportations de fruitiers forestiers qui fera du Mali un pôle d’attraction commerciale, compte tenu de ses immenses richesses en produits et ingrédients naturels. L’atelier offre, par ailleurs, le cadre idoine pour trouver des solutions concrètes à certains problèmes se posant dans l’immédiat aux exportateurs de produits de cueillette, en particulier dans l’application de certains textes relatifs notamment aux taux de redevances perçues à l’occasion de l’exploitation des produits forestiers dans le domaine forestier de l’Etat, à la délivrance du certificat d’origine et au paiement de redevances dont le taux varie en fonction de la qualité du produit.
«En plus du Programme de Développement des Capacités Commerciales, plus connu sous le nom de Cadre Intégré pour le Commerce, mis en œuvre par votre département avec l’appui technique et financier du PNUD, mon institution entend accompagner l’Agence pour la Promotion des Exportations sur trois activités majeures que sont la promotion des exportations de produits forestiers, objet du présent atelier, la réalisation d’une étude en vue de doter le Mali d’une Stratégie Nationale de Développement et de Promotion des Exportations et l’appui à la mise en place du Guichet Unique des Exportations» a relevé dans son allocution le Représentant du PNUD, Alassane Ba, s’adressant au représentant du ministre de l’Industrie et du Commerce.
- Ba de souligner que le Mali regorge d’un potentiel important de produits de cueillette, parmi lesquels on peut citer le karité, le zaban, le néré, le jujube, le baobab, l’amande de cajou, le cipérus et le fruit du rônier. «A titre d’illustration, le nombre de pieds de karité au Mali est estimé à 74 millions, ce qui fait du pays l’un des principaux producteurs au monde. La production d’amandes est évaluée à 250 000 tonnes et actuellement 10 000 tonnes sont exportées annuellement» a précisé le Représentant du PNUD.
«L’actualisation de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration du Commerce (EDIC) 2015, réalisée dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre Intégré au Mali, a mis en évidence que la capacité de ce pays à pénétrer les marchés internationaux et à y être compétitif dépend non seulement de l’exploitation efficace de ses ressources naturelles, qui constituent la base de son économie, mais aussi de son aptitude à s’adapter aux conditions de l’offre et de la demande, ainsi qu’aux exigences de ces marchés» a déclaré, dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de l’Industrie et du Commerce, le Conseiller Technique, Adama Yoro Sidibé, qui n’a pas manqué d’adresser au PNUD la gratitude du gouvernement pour le précieux concours qui a permis l’organisation de l’atelier de réflexion sur les problématiques de promotion et du développement de l’exportation de fruitiers forestiers au Mali.
Yaya Sidibé