La salle de conférences de la direction générale de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) a abrité, le mardi 1er août dernier, un atelier de formation des membres du comité syndical de l’Agence sur le thème : «la négociation collective et le dialogue social dans l’entreprise, facteurs de stabilité ». La cérémonie d’ouverture était présidée par Ibrahim Ag Nock, Directeur Général de l’ANPE.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock, a précisé que le choix du thème : « la négociation collective et le dialogue social dans l’entreprise, facteurs de stabilité », n’est pas fortuit. Car selon lui, l’entreprise est gérée par le tripartisme composé de l’Etat, de l’employeur et des travailleurs. Et c’est dans cet état d’esprit explique-t-il, que se situe la participation du syndicat aux différentes commissions ayant abouti à la relecture de l’accord d’établissement, à l’élaboration du manuel de procédure administrative financière et comptable, du plan de carrière et du code d’éthique et de déontologie .
Pour lui, la direction générale de l’ANPE a toujours eu le souci d’instaurer un climat de dialogue social et la motivation du personnel au cœur de ses actions afin d’atteindre les objectifs fixés. Dans la même dynamique, le DG de l’ANPE, Ibrahim AG Nock a demandé au secrétaire général du comité syndical de l’ANPE, Khéfing Kanté de sensibiliser les militants sur l’esprit de la culture d’entreprise, sur le respect des horaires de travail et l’assiduité dans le travail.
A sa suite, Khéfing Kanté dira que la formation syndicale est un droit pour tous les syndiqués, les militants et les dirigeants. Selon lui, les droits de chaque syndiqué renvoient aux devoirs de l’organisation, d’informer et d’organiser la vie syndicale pour permettre à chaque syndiqué d’exercer pleinement ses droits et ses devoirs .
A cet effet, il a indiqué que la formation syndicale consiste à s’enrichir du collectif et y prendre du plaisir pour acquérir les savoirs. A en croire M. Kanté, une entreprise performante doit servir le progrès social en stoppant la dévalorisation du travail humaine. Et cette session de formation dit-il, vise à renforcer la culture d’entreprise, la productivité et les critères de rentabilité d’une entreprise, facteurs de pérennité des emplois et de dialogue social chez les participants. Enfin, il a souligné que le thème choisi met le syndicat au cœur du débat et justifie sa raison d’être et le rôle qu’il doit jouer pour une société plus juste et apaisée.
Adiarra Coulibaly