Affaire fonds mondial aux assises de Bamako: Le parquet décèle un acharnement sur des cadres honnêtes

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    Présumé coupable de détournement de fonds dans l’affaire dite du Fonds mondial, l’ancien ministre de la Santé sera fixé sur son sort aujourd’hui. Dans son réquisitoire prononcé à l’audience d’hier, le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, a plaidé la relaxe pure et simple de l’ex-membre du gouvernement du Mali et certains de ses collègues, victimes à ses yeux d’un acharnement.

     

    Le feuilleton judiciaire de l’affaire dite du Fonds mondial connaîtra son épilogue aujourd’hui à la session de la Cour d’assises de Bamako. En effet, après la phase interrogatoire des accusés, la parole a été donnée au procureur général Daniel A. Tessougué suivi de la plaidoirie des avocats.

    Il faut rappeler que l’ex-ministre de la Santé sous l’ère ATT, Oumar Ibrahim Touré, et 18 autres sont accusés dans cette affaire d’atteinte aux biens publics par détournement, de faux et usage de faux et complicité.

    Dans son réquisitoire, le procureur près la Cour d’appel de Bamako, a qualifié “de gâchis pour la nation” ce procès. Car, pour lui, si les uns et les autres s’étaient assumés on aurait pu faire l’économie de l’humiliation des cadres du département de la Santé dont certains se sont retrouvés devant ces assises pour rien.

    “Au Mali, les gens se complaisent dans l’à peu près, personne ne veut vexer l’autre. Dans ce cas comment peut-on éviter de tels gâchis pour la nation en trimbalant les cadres devant les juridictions pour rien ?”, s’est interrogé le ministère public.

    Il a estimé que ce serait léger de retenir l’ex-ministre de la Santé dans les liens de l’accusation parce qu’il n’y a rien dans le dossier, et “je ne m’hasarderai pas à cautionner une faute pénale contre le ministre Touré pour avoir simplement signé document relatif à un marché”.

    Il a sollicité à ce qu’il plaise à la Cour de prononcer l’acquittement pour certains comme Ibrahim Oumar Touré, Alima Noco, Charles Sanogo, Alassane Coulibaly, Toumani Sidibé, Satigui Sidbé, Youssouf Boré… et de condamner les autres dont la culpabilité est avérée.

    Le procureur n’a pas raté l’occasion de rappeler que la presse qui détient une arme de destruction massive doit jouer pleinement son rôle en toute responsabilité en évitant l’humiliation des personnes qui ont rendu servi service à la nation. Pour le procureur, la presse doit respecter le principe de la présomption d’innocence.

    A suivre…

    Ben Dao

     

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    6 COMMENTAIRES

    1. Peut etre que le ministres est propre mais celui9 qui dit vive l a justice malienne qu’il sache qu’elle est corrompu jusqu’a l’OS

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