Affaire CSK Sékou Diogo Keita : La justice tranche

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Les infrastructures du CSK

Les dirigeants du Centre Salif Kéita étaient mercredi, dans leurs locaux face à la presse pour faire le compte rendu de l’arrêt n°118 de la Cour d’appel du 4 avril 2014 concernant l’affaire du terrain de football, qui les oppose à Sékou Diogo Kéita.

Le point de presse animé mercredi par les dirigeants du CSK visait à informer l’opinion nationale et internationale sur le jugement rendu public, le 4 avril dernier, par la Cour d’appel de Bamako.

Le secrétaire administratif du  CSK a déclaré que la Cour d’appel de Bamako, par arrêt n°118 en date du 4 avril 2014, a ordonné l’expulsion de Sékou Diogo Kéita, tant de sa personne que de tous autres occupants de son chef du terrain d’entraînement, sis à l’ACI-2000 Hamdallaye.

“Avec cette décision, le CSK mettra en œuvre tous les moyens légaux dans le cadre de l’exécution de l’arrêt n°118 du 4 avril 2014 conformément aux exigences d’un Etat de droit  pour occuper son terrain. Mais, un délai de grâce nous a été notifié par le tribunal le vendredi dernier. Et ce dossier est entre les mains de notre cabinet d’avocats, qui doit se prononcer dans les jours à venir”, a expliqué le conférencier, Abdoulaye Soumano.

S’agissant de la possibilité pour Sékou Diogo Kéita de faire recours à la Cour suprême, le conférencier a été catégorique : “Effectivement, il a le droit de faire appel au niveau de la Cour suprême. Mais, pour le moment, le CSK reste le contractant de la mairie de la Commune IV. Nous sommes donc habilités à nous entraîner sur le terrain”.
C’est dire que cette affaire est loin de connaître son épilogue.

 Bréhima Sogoba

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