Informer et sensibiliser l’opinion publique et les décideurs politiques, à travers les journalistes, sur les effets des phénomènes de la globalisation et de l’accaparement des terres sur la gent féminine et sur la sécurité alimentaire. Tels étaient les objectifs d’une conférence-débats organisée la semaine dernière par deux ONGs nationales, la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) et le Groupe d’Entraide pour la Promotion de la Famille (GEPF).
S’inscrivant dans la suite des recommandations de l’atelier de Dakar, tenu du 24 au 29 janvier 2014, sur la formation de formatrices sur le leadership féminin, cette conférence-débats permettra de définir les actions et l’agenda de mobilisation, au niveau local, pour mener des campagnes de plaidoyer à l’endroit des décideurs politiques et de l’opinion publique et souligner la nécessité de prendre en compte les préoccupations des femmes dans la conduite des actions sur différentes thématiques.
Selon Racky Traoré, qui a exposé le premier thème, lié à l’accaparement des terres, la jugulation du fléau nécessite la participation de tous. Selon elle, il ressort des statistiques que la principale victime de l’accaparement des terres est la gent féminine. Dans son exposé, Racky Traoré a regretté que les femmes, malgré le rôle déterminant qu’elles jouent dans l’atteinte de la sécurité alimentaire, aient moins de droits sur les terres et sur la ressource productive, et subissent des restrictions à l’accès, l’utilisation, la gestion, la conservation et les gains issus des terres, entre autres.
Présenté par Souleymane Dembélé, l’exposé sur le thème de la globalisation a permis aux hommes des médias des comprendre les enjeux liés à cette globalisation, ainsi que les défis qu’elle pose à notre pays.
Yaya Samaké
