À fleur de vérité : Mon cousin est charrette

J’espère que tu ne m’en as pas voulu, d’avoir écrit, dans un vagabondage intellectuel, que : «Et puis, pense à prendre tes «médocs».

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J’espère que tu ne m’en as pas voulu, d’avoir écrit, dans un vagabondage intellectuel, que : «Et puis, pense à prendre tes «médocs». Pour ainsi dire, tu devrais faire un tour chez ton «toubib», tu as mauvaise mine.»

Entre ton opération d’une tumeur bénigne, ton malaise vagal, un gros coup de fatigue, la série de «jamais deux sans trois» n’étant pas bouclée, fasse Dieu nous en préserver, je te souhaite une santé de fer. Même si, c’est un lieu commun, Monsieur tout le monde sait ta santé fragile.

Cousin d’amour, tu n’es pas obligé de faire le globe-trotter, quand ton état de santé t’oblige à être un pantouflard. Tu n’es pas obligé de te montrer hyperactif, quand tu manques d’énergie. Tu n’es pas obligé de professer ta bonne foi, quand, à la tâche, tu nous as convaincus de ton talent à nous le faire à l’envers.

Cousin adoré, je ne sais pas si c’est vrai, mais on m’a appris qu’on peut trahir tout le monde, excepté soi-même. Cousin adoré, d’après tes concitoyens français, et si ça pouvait te consoler : «Quand on est charrette, on est en retard.»

Je voudrais dire, cousin, que tu es charrette. Je veux dire que tu es en retard ou très proche du délai imposé pour rendre ton projet. Au point que tu es pressé de finir ton travail, pour éviter d’être hors délais. Ainsi, tu es débordé, même que tu es aux abois parce que tu  veux finir à temps. En tous cas, tu agis ainsi.

Mais qu’as-tu entamé pour vouloir le terminer à temps ? Le lancement des travaux de construction de routes et de ponts ? Allons, cousin, ces projets ne sont pas les tiens. Essaie de gratter le vernis qu’ils portent, tu verras d’autres inscriptions là-dessus. Je te vois me dire : l’Etat, c’est une continuité. Soit.

Sors-moi un seul de tes projets, même en début de réalisation ? Ah, c’est vrai : un jeune rappeur t’attribue la prouesse d’avoir réalisé huit kilomètres de route en trois ans, quand au même moment tu auras parcouru 618.927 km dans les airs, plus de 15 fois le tour du monde. Chapeau !

Issiaka SISSOKO

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3 COMMENTAIRES

  1. Mon cher Issiaka CISSOKO tu aimes bien ton “cousin adoré” à tel point que tu lu donnes des conseils précieux et tes remarques sont fondés.Alors je te dis Bravo;bonne continuation pour le bonheur et l’honneur du Mali.

  2. Ces projets ne sont pas les siens ? A-t-on vraiment besoin de dire à un éditorialiste que l’État est une continuité ? Et puis ce n’est pas drôle de parler de manière sarcastique du président de la République.

  3. Mr Cissoko en écrivant ceci la semaine dernière, tu as ” pratiquement prophétis锫Et puis, pense à prendre tes «médocs». Pour ainsi dire, tu devrais faire un tour chez ton «toubib», tu as mauvaise mine.»
    Cette fois ci tu t’es trompé! En réalité le gars s’était ” cribi” jusqu’à faire disparaitre le noirâtre de ses yeux. Devant le scandale, il fallait trouver un alibi…vagal et résolutif.Voici la vérité( car il n’est ni allé voir un medecin, ni continuer en France pour un chek up)

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