La Cour d’Assises de Bamako a condamné, le 20 mai dernier, un jeune homme de 27 ans, pour avoir entretenu des rapports sexuels avec une fille de 10 ans.
Courant 2008, à Yorosso, Mariam Koné vendait, comme d’habitude, ses arachides en faisant le porte- en -porte. Mais ce dimanche, elle est invitée par Bourama Dao à l’intérieur de sa chambre. Mariam refuse de le suivre. Mais Bourama l’entraîne de force dans sa bicoque. Il abuse d’elle. Du coup, la petite fille prend goût de la chose. Elle se rend, fréquemment, chez Bourama Dao qu’elle considère, désormais, comme son amant. Mais manque de pot, ses parents constatent des changements dans son attitude. Interrogée, par ces derniers, Mariam se met à table. Et par le menu détail, dénonce Bourama.
Au cours de l’enquête préliminaire et devant le juge instructeur, le jeune homme reconnaît, sans détour, les faits. Mais devant les juges, il tente de jouer au « débile mental ». Mais c’était ignorer qu’une telle pratique ne marche pas, toujours, devant le Ministère Public. « L’insécurité véritable que nous sentons chacun chez nous, c’est la pédophilie. Nos enfants ne peuvent plus aller à l’école sans être interceptés par les Bourama Dao. C’est pourquoi, nous devons réprimer ceux qui ont choisi la déviation de nos mœurs », déclare Mamadou Bagayoko, représentant le Ministère Public. Avant de préciser qu’un mineur ne consent pas. Selon lui, Bourama ne devrait pas toucher Mariam. Même si, cette dernière se présentait nue devant Bourama.
Boubacar Malé, l’avocat de l’accusé, dira que dans cette affaire, c’est un problème d’éducation qui se pose. Car, ajoute t-il, c’est la fille qui se rendait volontairement chez Bourama. « Les parents de Mariam ont failli à son éducation. Et, ce n’est donc pas dans la répression qu’on aura la solution » poursuit l’avocat de Bourama. Malgré sa brillante plaidoirie, la Cour a retenu l’accusé dans les liens de la prévention, en le condamnant à 5 ans de prison ferme.
Abou Berthé
Condamné à 5 ans de prison pour avoir pompé dans les caisses de sa banque.
Courant 2008, le personnel de l’Agence BDM de Ségou I avait été abasourdi par les vols intempestifs dans les caisses. Malgré le renforcement de la sécurité, les vols ne finissaient pas de finir dans cette Agence. Au départ, le personnel pensait que c’était le « Diable » qui pompait dans les caisses. Mais le 3 mars 2008, tout est devenu clair, quand Georges Coulibaly a été surpris, pendant la pose, entrain de soutirer de l’argent dans l’une des caisses. Celle tenue par Mamadou sidibé. Environ 650 000 FCFA ont été trouvés dans sa poche. Interrogé, il reconnaît les faits. Avant d’expliquer qu’il a ouvert la caisse à l’aide de fausses clés. Des clés issues de l’un des magasins de l’Agence. Mystère, car ces clés pouvaient ouvrir les portes de tous les bureaux de l’Agence. Y compris les caisses. C’est ainsi que les vols commis dans l’Agence, avant l’arrestation de Georges, lui ont été imputés. Des faits que ce dernier n’a pas reconnu. Mais suite à une enquête, on découvre que, George, payé à 15 000 FCFA par
Le ministère public dans ses réquisitions dira que Georges est le seul responsable des disparitions d’argent constatées au sein de l’Agence.
Il faut noter qu’avant l’arrestation de Georges, la disparition de 3 millions, 1,5 millions et 2 millions FCA a été successivement constatée, courant 2007, dans les différentes caisses de l’Agence.
Pour l’avocat de Georges, les caissiers ont dû subtiliser ces sommes avant de monter le coup contre son client. « Sinon, pourquoi,
Abou Berthé