La 4e Assemblée Consulaire de la Chambre des Mines du Mali (CMM) s’est tenue le jeudi 29 décembre dernier, au siège du Conseil national du patronat du Mali. C’était sous l42GIDE du Ministre de tutelle, Pr Tièmoko Sangaré, en présence de son Président Abdoulaye Pona et les Présidents des Chambres Consulaires.
Le président de la Chambre des Mines, Abdoulaye Pona, au cours de son intervention, a fait savoir que, malgré la crise sécuritaire que traverse le pays, l’institution consulaire du secteur minier qu’il préside connait une évolution.
La création de la Chambre des Mines, rappelle-t-il, est l’aboutissement d’un long processus de lutte menée inlassablement par les acteurs miniers nationaux, tous secteurs confondus. Elle œuvre pour mieux organiser le secteur minier à travers les exploitants nationaux dont la plupart évoluant dans l’exploitation traditionnelle.
La relecture de l’ensemble des textes régissant actuellement la Chambre des Mines du Mali, instruit par le Ministre des Mines, Pr Tièmoko Sangaré, en date du 30 septembre 2016, se poursuit à travers une Commission mise en place à cet effet pour une durée de six mois.
Cette commission travaille d’arrache pieds à l’analyse des textes actuels ainsi qu’à des propositions de nouveaux textes devant régir désormais l’institution consulaire du Mali.
Pour le Président Pona, la finition des travaux de relecture des textes permettront de doter l’institution consulaire du Mali des nouveaux textes, mieux adaptés aux réalités. Il a, toutefois, invité la commission de relecture à l’assiduité et à la vigilance.
Pour assurer le développement du secteur minier et le rendre plus prospère, le Président Abdoulaye Pona a exhorté tous les acteurs du secteur à l’union et à la cohésion autour essentiellement des objectifs de la Chambre afin qu’aucune manœuvre dilatoire, d’où qu’elle vienne, ne puisse entraver la bonne marche de l’institution.
Suivant l’explication du Président, il y a des acquis notoires dont l’acquisition d’un siège permanant équipé, l’élection et l’installation des Délégations régionales dans les 8 Régions du Mali y compris leur pourvoi en secrétariats administratifs et leur dotation en moyens de déplacement (motos pour lesdits agents), l’élaboration d’un manuel de procédures administratives, financières et comptables, la réalisation des tournées de prise de contact auprès des sociétés minières en 2012, l’acquisition d’un site d’une carrière artisanale à Dabléni, dans la Commune rurale de Moribabougou, et l’aménagement de ses voies d’accès en faveur des exploitants de carrière artisanaux achevé en mars 2013, la réalisation d’une tournée de recueil des attentes et des difficultés auprès des sociétés minières en 2014, etc.
Le Ministre des Mines reconnait que le secteur minier est celui dans lequel le Mali a enregistré ses meilleures performances économiques au cours de ces 20 dernières années. Notamment, en termes d’investissements, de production minière, d’entrées de recettes pour l’Etat (impôts, taxes et dividendes) avec, en moyenne, 35% des recettes budgétaires. En outre, les mines représentent aujourd’hui plus de 70% des exportations du Mali en valeur absolue et plus de 8% du PIB.
S’agissant des textes fondateurs et fondamentaux de la Chambre des Mines du Mali, soumis à la relecture, le Ministre Tièmoko Sangaré dira que cela n’a d’autre sens que de prendre en compte les avis et les suggestions des acteurs. «Nous voulons avoir des textes adaptés à nos réalités, certes ; mais intégrant également la donne régionale voire sous-régionale », a-t-il indiqué.
Enfin, dans la perspective de l’élection de la nouvelle Assemblée consulaire, deuxième mandature de la Chambre des Mines du Mali, le Ministre a manifesté sa ferme volonté d’organiser et de réussir cette élection dans la paix, la sérénité et la concorde entre tous les acteurs du secteur minier malien. « Il n’y a que les intérêts supérieurs du secteur minier malien qui guideront nos pas à cette occasion », a prévenu le Ministre Tièmoko Sangaré.
Amara BATHILY
