23ème session du conseil d’administration du FAFPA : Des chiffres au vert Un nouveau bureau pour orienter la vie de la structure

0

Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) a tenu la 23ème session ordinaire de son conseil d’administration, ce mardi 29  mars 2016 dans la salle des réunions de ladite structure. Les travaux de la  présente session ayant servi à  la mise en place d’un nouveau bureau ont été précédés d’une cérémonie d’ouverture, prononcée par le Secrétaire général du Ministère  de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne M. Mohamed Yacouba Diallo.

Le Fafpa a inscris  son agenda 2016 dans la dynamique des politiques publiques pour la croissance, la compétitivité de l’économie nationale et la création d’emplois. Pour ce faire,  il continuera de soutenir les demandes ponctuelles de formation qui seront  dotées d’un plan et de projet structuré (émanant d’une étude d’ingénierie, coaching, étude, appui-conseil etc.) et qui bénéficieront de la règle en matière de financement prioritaire. Aussi, le Fonds restera ouvert à toutes les approches innovatrices d’optimisation.  Ainsi, le budget programmé pour la réalisation  des activités prévues par le Fafpa est établi en recettes et en dépenses à la somme de 8 218 066 635 F CFA. De ce montant, le Fonds prévoit d’investir 5 771 000 000F CFA soit 70,22% du budget global dans les activités de formations.

Par rapport à l’exercice écoulé,  dans le secteur dit moderne, le Fafpa a réalisé 275 plans et projets de formation sur une prévision de 295, soit 93% de taux d’exécution. Ainsi, 9 149 agents ont bénéficié des programmes de formation du Fafpa. Sur cet effectif, 1723  sont du sous-secteur des BTP et Mines ; 3279 dans le sous-secteur de l’industrie ; 4102 dans le sous-secteur des services et 45 formateurs sur l’ingénierie pédagogique et le management d’entreprise.

Dans  le secteur non structuré, 301 projets de formation ont été réalisés sur une prévision de 400 soit 75% comme taux d’exécution technique.  Ceux-ci ont été réalisés au profit de 12 962 actifs dont 2 912 dans le sous-secteur du monde rural.  A cet effectif, s’ajoutent les 9 230 actifs du sous-secteur de l’artisanat (y compris 5 751 apprentis dans la formation par apprentissage de type dual) et 820 actifs issus du sous-secteur tertiaire.

Quant aux activités de soutien à la formation, le Fafpa a réalisé deux (02) sur l’actualisation du répertoire des organismes de formation tout en procédant à la révision du manuel de procédures.  Aussi, le Fonds a effectué l’étude de suivi évaluation et les rencontres internationales et de mutualisation des meilleures pratiques en formation professionnelle. Le Fafpa a eu à équiper 15 organismes de formation en Matériels Appareillages et Outillages pédagogiques.

S’agissant des activités liées à la communication,  la Direction générale du Fafpa à participé à la promotion de celles-ci dans les  secteurs de la formation professionnelle et de Responsabilité Sociétale et Environnementale(RSE). De ces activités, il s’est agi de la réalisation d’un magasine sur les activités menées par le Fafpa et les grands axes de la formation professionnelle ; la journée de l’industrialisation de l’Afrique ; la foire de fin d’année organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). Aussi, le Fonds a été identifié comme partenaire d’exécution de deux (2) programmes majeurs, à savoir : le Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et le Programme Indicatif de Coopération Luxembourgeoise (PIC III).

Pour le Secrétaire général  du Département en charge de la gestion du Fafpa,  l’apport des administrations est très déterminant dans la définition des orientations du Fonds. Puisqu’elles permettent de dégager les différents axes qui doivent permettre de développer les compétences des ressources humaines des entreprises et  la qualification de la main d’œuvre de notre pays. C’est pourquoi, bien avant l’adoption récente, par le gouvernement du Mali, du partenariat public-privé comme cadre de mise en œuvre de la politique nationale de formation professionnelle, les autorités confiaient déjà en 1997, une représentativité prépondérante au secteur privé dans le conseil d’administration du Fafpa.

Diakalia M Dembélé

 

Commentaires via Facebook :