Le Mouvement pour un Destin Commun (MODEC) a tenu son 1er congrès extraordinaire, ce samedi 24 novembre, à la Maison des Aînés. L’objectif de ce congrès était principalement de déterminer le positionnement politique du parti, à cette veille de l’élection présidentielle dont le second tour a eu lieu le 12 août dernier.
«Le positionnement clair et net du Modec dans l’opposition politique». C’est la principale recommandation issue du 1er congrès extraordinaire du parti Mouvement pour un Destin Commun. Selon Konimba Sidibé, président du MODEC, ce positionnement se concrétisera par la participation du parti aux activités du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD). Il s’agit aux dires de Konimba Sidibé, de se battre pour un « Mali nouveau, une gouvernance nouvelle». En ce qui concerne les échéances électorales, le parti garde sa position dans la coalition Cheick Modibo Diarra.
Favorable à l’opérationnalisation des régions, le congrès rejette cependant le projet de découpage administratif proposé par le gouvernement. Un projet « injuste » qui traite les citoyens de manière illégale. Pour une solution inclusive à cette question et à toutes les questions qui impliquent un changement de constitution, le congrès recommande l’organisation d’une Conférence nationale, à la manière de celle de 1991 qui a donné naissance à la constitution actuelle du Mali.Cette conférence, insiste Konimba Sidibé, doit aussi traiter la question électorale au Mali pour l’élection des autorités «véritablement» légitimes.
Plusieurs leaders politiques et représentants de partis amis avaient pris part à la cérémonie d’ouverture du 1er congrès du MODEC. Il s’agit entre autre: Moussa Sinko Coulibaly, ChoguelKokalla Maïga, Tiébilé Dramé…
Mamadou TOGOLA