Les rideaux sont tombés sur la 12ème Assemblée générale ordinaire du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation professionnelle tenue à Bamako, du 27 septembre au 1er octobre 2021, en présence des représentants du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Togo.
Le thème :”Gestion financière, comptable et budgétaire: application sur les référentiels du SYSCOHADA révisée nouvelles procédures en comptabilité pour la formation” était au cœur de ses assises de plusieurs jours. Elles s’inscrivent dans cadre de la mise en œuvre du plan annuel de formation au profit des agents et des responsables des Institutions et Fonds membres du RAFPRO initié depuis 2019. La rencontre de Bamako a permis de valider un nouveau plan de formation 2021. Lequel consiste à permettre aux praticiens de maîtriser des institutions et fonds de formation professionnelle, les changements majeurs opérés dans le nouvel acte uniforme OHADA, notamment le droit comptable et à l’information financière.
Au Mali, le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) au cœur de l’organisation de cette assemblée générale a, à travers son Directeur général adjoint Ibrahima Tangara, accompagné des chefs de division et assimilés du Fonds, du consultant formateur les cinq jours durant. Au sortir, les membres du RFPRO du Burkina Faso, du Niger, du Togo, et du Mali se sont appropriés des dispositions du système comptable révisé, le bilan, état des résultats, tableau des flux de trésorerie, les états financiers, le calcul des ratios de rentabilité, de liquidité, de solvabilité et de structure financière. Ils ont témoigné de façon générale de la compréhension les notions d’harmonisation des normes comptables OHADA révisées et normes IFRS, de regroupement d’entreprises et de contrôle.
Le Directeur général du FAFPA, Moussa Camara a rappelé lors de la clôture de l’Assemblée les conditions de création du RAFPRO en date 25 septembre 2006 à Cotonou au Bénin, Aujourd’hui, elle regroupe 11 pays d’Afrique pour la promotion la formation professionnelle, le développement au sein des entreprises , la culture d’investissement dans la formation. En félicitant les participants de leur assiduité et engagement, le patron du FAFPA a indiqué que l’atteinte des objectifs exige une utilisation judicieuse des moyens humains. «Le responsable du service soit un catalyseur qui fait converger toutes les énergies de son service vers la réalisation de ses objectifs, a-t-il dit. La porte-parole des participants, Mme Adjowa D. Awilshe s’est réjoui de la tenue de cette assemblée qui, selon elle, a été une occasion pour eux de se perfectionner et d’apprendre beaucoup de notions clés.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net