Primature : Birama Fall prend les « rênes » de la communication

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La nomination de Birama Fall comme directeur de la communication de la Primature a vite fait le tour des rédactions à Bamako. Le nouveau patron de la communication du Premier ministre est bien connu dans le milieu de la presse malienne dont il est un des défenseurs acharnés. Le soutien de la presse locale ne lui fera pas défaut dans la difficile tâche de conduire la communication d’un gouvernement auquel chaque devoir s’impose comme une priorité.

Birama Fall, membre du Conseil économique, social et culturel depuis 2015, est avant tout un journaliste dont le parcours professionnel commence vers 1998.  Aux jeunes journalistes, il aime rappeler comment il a débarqué à Bamako, au bercail, après avoir obtenu un diplôme en droit à la prestigieuse Université Cheick Anta Diop de Dakar. En ces années de braise, il s’est dévoué au travail au sein de la rédaction du journal Le Républicain.

Il a passé une bonne partie de sa carrière dans ce journal en tant que journaliste reporter avant de devenir directeur de publication en 2007. Des moments difficiles, il y en a eu dans son parcours professionnel comme en 2008 où lui et 3 autres directeurs de publication ont été interpellés pour avoir simplement soutenu la liberté d’expression dans l’affaire de « la maîtresse du président de la République».

Plus tard, Birama Fall devient lui-même patron de presse en créant son journal, « Le Prétoire », en 2013. Cette publication vise une niche, le monde judiciaire, et devient rapidement autonome en ayant une certaine assise économique. Cette responsabilité n’empêche pas le nouveau patron de presse de se consacrer à la promotion de sa corporation, car il devient le président de l’Association des éditeurs de presse privés (ASSEP) en 2015.

Au moment où Fall fait son entrée au service de communication de la Primature, de nombreux défis se dressent sur le chemin de la gouvernance. Et le service des relations publiques du Premier ministre, sans avoir comme allié la presse, a besoin de cette dernière pour s’orienter. Le choix d’un journaliste ayant blanchi sous le harnais est donc judicieux, puisque Birama Fall connait bien les forces et les faiblesses de la presse malienne.

Soumaila T. Diarra

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