Le décret a été rendu public le lundi 18 janvier 2021, bien qu’étant signé quelques jours auparavant. Il est consécutif à une communication verbale, tenue en Conseil des ministres.
En effet, dans la grande majorité des E.P.A, le Président du Conseil d’administration (PCA) est nommé par les administrateurs. Ce qui n’est pas le cas de l’Ageroute, de l’ANAC et bien d’autres. Ces structures ont obtenu une dérogation en 2009 avec la nomination de Djibril Tangara comme PCA de l’Ageroute.
Le Président de la Transition a donc usé de cette exception pour relever Binta Yattassaye, l’épouse de SBM, au poste de PCA, au profit de l’ancien ministre, Zeïnabou Diop. Celle-là était ministre en charge des Transports et des Infrastructures du Gouvernement Boubou Cissé jusqu’au putsch du 18 août.
Cet ancien ministre doit cette nomination au DG actuel de l’Ageroute, Sékou Kontaga, ami parmi les fidèles du Président de la transition.
En réalité, Kontaga paie une dette à l’endroit de Zeïnabou Diop qui l’avait parachuté dans l’entreprise au poste de D.G.A, avant qu’il ne soit promu D.G par Bah N’Daw.
Selon les indiscrétions, Sékou Kontaga, réputé être l’homme de confiance de Bah N’Daw, est à l’origine de la nomination du ministre de l’Equipement et des Transports actuel, Makan Fily Dabo, lequel aussi était le Secrétaire général du même département que dirigeait Zeïnabou Diop. En clair, c’est la même équipe qui continue de tourner, à travers un jeu de chaise musicale.
De source proche de Koulouba, les postes de PCA de la BMS et de la BDM, respectivement occupés par Bocari Tréta du RPM et l’ancien PM Ag Hamani, sont dans la ligne de mire du Président de la transition pour placer ses hommes.
La même source indique que Binta Yattassaye, l’épouse de SBM, étant un cadre compétent de la Banque pourrait se voir nommer comme PCA d’un de ces établissements financiers.
En tout cas, le changement prôné tarde à se concrétiser, ni dans les options politiques, encore moins dans les hommes et femmes chargés de diriger les structures publiques.
Ce sont les mêmes qui tournent et le pays tourne en rond avec eux. Hélas !
Wa Salam !
El Hadj Chahana Takiou
> Hé oui, triste réalité.
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Pensées rebelles.
Le piège : finir urgemment la transition ! Travail bâclé pour satisfaire l’ opinion internationale au détriment de l’intérêt national ! Les éléments de la mauvaise gouvernance ne ppeuvent et ne doivent être utilisé pour espérer assurer la bonne gouvernance ! Il faut aller sur de bonnes bases pour sauver le Mali !
Ne cherchez pas à sauver vos têtes !
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