Notre compatriote , Dr Traoré Fatoumata Nafo, Candidate au poste de directeur – Afrique de l’OMS.

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Ministre de la Santé, puis des Affaires Sociales, de la Solidarité et des Personnes Agées de 2000 à 2002, Dr Traoré Fatoumata Nafa a une riche expérience dans les domaines de la santé maternelle et infantile, la lutte contre le paludisme et le renforcement des systèmes de santé. Actuellement, directrice exécutive du Partenariat  ‘‘Faire reculer le paludisme’’, à Genève, en Suisse, elle vient de postuler pour le poste de directeur – Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

 

 

De l’avis des spécialistes, elle est la mieux placée pour succéder à l’Angolais Luis Sambo, à la fin de l’année. Après s’être distinguée comme directrice d’un important Programme d’Investissement Sectoriel (PIS) comme spécialiste au sein de la Banque Mondiale à Bamako, Dr Traoré Fatoumata Nafo a été nommée ministre de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarités et des Personnes Agées. C’était de 2000 à 2002. Une année après, elle aura été la première femme à occuper le poste de Secrétaire Exécutive du Partenariat ‘‘ Faire reculer le paludisme’’.

 

 

Riche carrière, solide expérience.

 

Plus connu sous le nom de ‘‘Partenariat RBM ‘‘ (Roll Black Malaria), le Partenariat ‘‘Faire Reculer le paludisme’’  est un organisme international, dont le siège se trouve à Genève, en Suisse. Dr Traoré Fatoumata Nafo en est, en tant que directeur exécutive, le porte – parole mondiale. Mais aussi, le dirigeant. Auparavant, Dr Traoré Fatoumata Nafa a été nommée directrice du service OMS / RBM. Avant de devenir représentante de l’OMS au Congo et en Ethiopie. Au cours de ces 15 dernières années, Dr Traoré Fatoumata Nafo a contribué au renforcement du secteur de la Santé dans plusieurs pays d’Afrique. Non seulement, en tant que membre influent de la communauté mondiale africaine ; mais aussi, comme présidente de l’Assemblée des ministres de la Santé de la CEDEAO. Au sein de ces différentes instances, elle a participé à la mise en œuvre de la «  déclaration de Paris » sur l’efficacité  de l’aide. Et de l’initiative «  Unis dans l’action ». Qui s’inscrit dans la réforme de l’ONU pour une période de six ans : 2006 – 2012 ) .

 

 

Sur le plan politique, Dr Traoré Fatoumata Nafo a donné un coup d’accélérateur au dialogue entre les ministres et divers secteurs la société civile. Afin de définir la santé comme l’une des principales préoccupations nationales. Aussi, elle a milité, auprès des gouvernements africains, pour l’augmentation du budget alloué à la Santé. Pour ce faire, elle a travaillé, d’arrache – pieds, avec les acteurs nationaux, bilatéraux et multilatéraux pour l’élaboration d’un plan spécifique au secteur de la santé. Plan qui propose, entre autres, des stratégies visant  à suppléer aux crises en ressources humaines. Et à améliorer les systèmes informatiques médicaux.

 

 

 

Un passage remarqué au ministère de la Santé.

Au sein du ministre de la Santé, Dr Traoré Fatoumata Nafo est à l’origine de nombreuses innovations. Elle y a supervisé un projet de partenariat. D’un coût global de 350 millions de dollars US, il visait à la mise en œuvre d’un programme national d’investissement dans le domaine de la Santé. Mais surtout, à faire en sorte que la lutte contre les principales maladies endémiques se fasse de manière «  coordonnée et complètement ». En tant que membre du Conseil de l’Alliance GAVI (Global Alliance For Vaccines and Immunization) et du groupe de travail technique de l’ONNSIDA / OMS, elle aura été d’un précieux apport. Notamment, dans l’élaboration des conseils stratégiques et techniques. Comme on le voit, notre Compatriote, Dr Traoré Fatoumata Nafo dispose de toutes les qualifications requises pour succéder à l’Angolais Unis Sambo au poste de directeur  – Afrique de l’Organisation Mondial de la Santé ( OMS). Reste le soutien des nouvelles autorités maliennes. Le dépôt des candidatures sera clos en mars prochain. Les candidats, à ce poste, seront départagés lors de la session du Comité Régional de l’OMS, qui se tiendra en décembre prochain à Brazzaville, au Congo.

 

 

Oumar Babi

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