« Si on a coutume de dire que nul n’est prophète chez lui, Moussa Kondo mérite toute l’attention des plus hautes autorités maliennes », écrivions-nous en mai dernier, lorsque nous avions appris, deux mois plutôt, que la maison mère d’AccountabilityLab, basée aux Etats-Unis, célébrait le jeune Moussa Kondo pour avoir établi son laboratoire réseau au Mali et mené son équipe avec confiance, dans un contexte très difficile, comme l’instabilité politique marquée par des manifestations généralisées et un coup d’État militaire.
« Malgré les obstacles, il reste déterminé à défendre la responsabilité et l’intégrité par la mobilisation de la jeunesse, non seulement au Mali, mais à travers le continent africain », s’exclamait-on à la maison mère d’AccountabilityLab aux Etats-Unis. Moussa Kondo, c’est aussi le président du Réseau jeunesse APRM (Mécanisme d’Examen par les Pairs Africains) et président du volet Jeunesse et société civile APRM sur le continent. A ce titre, il a eu à traîner sa bosse un peu partout en participant aux principales manifestations responsables, et ce jusqu’au niveau de l’Assemblée générale des Nations unies. Moussa Kondo a également participé, à Djibouti, à l’atelier de renforcement des capacités de ARPM sur les examens nationaux volontaires de l’Afrique 2021 et dans le cadre du rapport de l’agenda 2063.
Il reste convaincu que la participation des jeunes est indispensable à la réalisation des de riposte et de rétablissement contre la COVID-19 sur le continent africain.
Au début de cette année, il a rencontré le président par intérim du Mécanisme d’Examen par les Pairs africains (APRM) au Mali pour discuter des efforts de rétablissement contre la COVID-19 du pays et du rôle vital de l’engagement des jeunes, des femmes et de la société civile dans la revitalisation de la société malienne.
Moussa Kondo vient de rentrer, il y a à peine une semaine, de la réunion de l’Union Objectifs de Développement durable et à la mise en place d’un programme efficace
Africaine sur l’accélération de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063 : bâtir des Institutions résilientes pour les ODD à l’heure de la Covid-19, à Cape-Town, en Afrique du Sud, ayant vu la participation de diverses parties prenantes et des Etats membres de l’Union Africaine.
Fort de son engagement en faveur de la lutte contre la corruption, AccountabilityLab-Mali a pris part, en octobre dernier et sur invitation de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), à la cérémonie de remise du Rapport Annuel d’activités 2019 et 2020 et du Rapport d’étude relative à la déontologie des agents publics aux partenaires techniques et financiers.
Ce n’est pas tout, en 2019, Moussa Kondo occupait la 50ème place sur la liste des 100 Jeunes africains les plus influents de AfricaYouth Awards ! Il était le seul Malien à figurer sur cette liste qui regroupe des jeunes issus de différents secteurs de plusieurs pays.
Chose inédite, en mai dernier, Moussa Kondo avait été spécialement invité par Olesegun Obasanjo, ancien président du Nigéria à effectuer une visite dans ce pays. Beaucoup avaient été surpris de voir ces deux hommes, au-delà de la grande différence d’âge, de régions différentes et de cultures différentes (francophone et anglo-saxon), développer autant de complicité…
Il n’y avait pourtant rien de surprenant à cela, les deux hommes ayant pour souci le développement de l’Afrique, l’affranchissement de la jeunesse africaine et la lutte contre la corruption et la délinquance financière en Afrique.
Moussa Kondo en tant que directeur-Pays de AccountabilityLab, engagé dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, et Obansanjo en tant président de la Fondation Obasanjo engagée dans la même lutte et pour le développement de l’Afrique !
Enfin, celui qui est désormais conseiller spécial du président de la Transition malienne, reste attaché à un leitmotiv qu’il ne cesse de répéter partout où il va, pour accélérer la lutte contre la corruption : la sensibilisation et la promotion des femmes et des hommes intègres de l’Administration publique.
Correspondance particulière