Magistrat à l’intégrité morale et intellectuelle reconnues, Moumouni Guindo vient d’être nommé chef de cabinet du tout-nouveau ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. C’est à l’issue du conseil des ministres du 14 octobre dernier. Un bon choix, comme en témoigne son curriculum vitae, l’un des plus riches de sa génération.
De tous les « esclaves » affranchis par les sonrhaï, c’est lui qui a, le plus, profité de sa liberté retrouvée, en accumulant diplômes sur diplômes. De la magistrature à l’audit interne, en passant par l’administration des affaires et la gestion des entreprises… ce petit dogon s’est spécialisé dans tous ces domaines.
Avant de faire un pied de nez à ses « anciens maîtres », qui ne regrettent point de l’avoir affranchi. Bien au contraire.
Une taille au-dessus de la moyenne, élégant et calme, Moumouni Guindo est ce type de cadre que n’importe quel ministre, ou président de la République, aimerait avoir à ses côtés. Une véritable encyclopédie vivante, capable d’aborder n’importe quel sujet avec une aisance surprenante.
Sorti, en 1989, major de sa promotion à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) avec une maîtrise en Droit, Moumouni Guindo entre à l’Institut de Formation Judiciaire du Mali. Devenu magistrat, il est nommé président du tribunal de Ségou de 1998 à 2000. Mais au paravent, il aura été juge d’instruction au tribunal de première instance de la « cité des balanzans ». Puis, il rejoint le tribunal de première instance de la commune IV de Bamako.
Assoiffé de savoir, le petit dogonon s’amuse à accumuler les diplômes : un 3 e cycle en Droit à l’Université de Nantes ( France), un MBA en Administration des Affaires à l’Université du Québec, à Montréal ( Canada), un autre en Gestion des Entreprises, à l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris, un diplôme professionnel d’audit interne à l’Institut français de l’audit et du contrôle internes, un certificat de Formateur au diplôme professionnel d’audit interne à l’institut français de l’audit et du contrôle à l’institut français de l’audit et du contrôle internes, un Master 2 en Administration et finances publiques à l’Université de Strasbourg ( France)…… la liste est loin d’être exhaustive.
En dehors des tribunaux, Moumouni Guindo a occupé, entre autres postes : vérificateur au Bureau du Vérificateur général, chef de la cellule de gestion de la qualité des vérifications, juriste spécialisé dans les investigations judiciaires et financières, président de la cellule de traitement des dénonciations, chef de mission des investigations judiciaires et financières, président de la société internationale pour les Droits de l’Homme (SIDH) section Mali….
Aussi, il enseigne le Management à l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM), forme des candidats aux examens du diplôme professionnel d’audit interne et donne des cours aux futurs magistrats à l’Institut de formation judiciaire à Bamako…
Comme on le voit, les sonrhaï n’ont pas lésiné sur les moyens techniques et technologiques, quand ils fabriquaient ce petit dogon. C’est pourquoi, reconnaît un notable de Goundam, la fabrication de Moumouni Guindo a pris plus de temps que celle de son frère : le juge Karembé.
Né un certain 9 juin, ce grand magistrat et auditeur hors pair parle dogon, français et engrais, pardon anglais. Il consacre ses loisirs à la lecture, au jeu des lettres et au jogging. Il n’a qu’un seul et grand défaut : il ne parle pas le sonrhaï, la langue de ses « anciens maîtres ».
Bon vent cousin ! Nos bénédictions t’accompagnent dans tes nouvelles fonctions.
Oumar Babi
Je ne connaissais qu’une infime partie des compétences de Moumouni, mais grâce à vous, j’en sais un peu davantage, Merci bien.
Louer les qualités de Moumouni est un devoir pour moi et si je ne le faisais pas, les qualificatifs les plus péjoratifs, à mon endroit, ne manqueront pas(Egoïste; méchant …) pour l’avoir d’abord connu depuis le fondamental et jusqu’à présent, le contact n’est jamais rompu. Donc, comme pour vous dire que je le connais un peu. Moumouni, depuis son jeune âge, je me permettrai de le dire, parce que bien qu’étant un promotionnaire mais aussi un grand frère, il n’a incarné que le respect; le don de soi; les études, voilà résumé Moumouni et tout se trouve dans ces 3 mots. Quelqu’un de très affable; chaleureux. Mais derrière ses sourires et cette chaleur, un vrai bosseur et à l’abri de toute tentation malveillante. Seul, le travail compte pour lui, et le bon travail. Si vous voulez, appelez Moumouni Monsieur TRAVAIL. J’ai ma petite idée pourquoi Moumouni a diversifié ses connaissances; cela est purement subjectif, à l’occasion je le lui dirai inchallah. Vous savez, on forge pas le destin. Moumouni, sous d’autre cieux, avec des ambitions inavouées; démesurées et exacerbées comme le font d’autres, serait plus qu’influant dans la haute sphère de l’administration. Mais que diantre! pour lui, il ne courbe pas l’échine; il ne fait pas de larbin; il ne sait pas mentir; il n’entre pas par la petite porte; tout simplement, il ne demande rien pour se placer à une place, on lui propose non pas par orgueil, nullement pas mais cela aussi a son explication. Moumouni ne manque pas de qualificatif, à la limite on peut lui attribuer le qualificatif de “perfection” même si cela est quasiment impossible. Moumouni avec une marge de manœuvre large, c’est le Mali qui aurait gagné parce que …
Au cas où j’aurai heurté la sensibilité de certaines personnes, toutes mes excuses et cela n’est pas fait intentionnellement. Tout simplement je voue une excellente admiration pour ce monsieur.
Mon cher bon vent pour la suite.
bon vent mon frère mes bénédictions t’accompagnent
tu vas bien te marrer et te dire qu’est ce qui arrive a la grande sœur? je suis venue renversée de la Mecque et il faut du temps pour reprendre les esprits, ceci explique cela
félicitations, et les choses ne vont pas s’arrêter là In Challa!!!!!!!
bon vent mon cher frére mes bénédictions t'accompagnes
fatou seck diallo
bon vent mon cher frére mes bénédictions t'accompagnes
fatou seck diallo
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