Ils étaient 17 nouveaux inspecteurs du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité à prêter serment vendredi devant la Cour suprême. L’audience solennelle de prestation de serment était présidée par le président de la section judiciaire de la haute juridiction, Etienne Koné, et s’est déroulée dans la salle d’audience en présence des deux présidents de chambre : Ely Keïta et Dramane Coulibaly. Le procureur général, Mamadou Chérif Koné, et la greffière en chef, Assanatou Sakiliba, complètent l’équipe.
Les nouveaux inspecteurs viennent de différents départements ministériels. Le ministère du Domaine et des Affaires foncières a fourni un cadre : l’inspecteur en chef Mamadou Coulibaly. Celui-ci avait déjà eu à prêter serment en qualité d’administrateur civil et en qualité d’inspecteur du Domaine et des Affaires foncières. Signalons que cet administrateur civil de classe exceptionnelle fut ministre de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire en avril 2012.
Six autres cadres sont des inspecteurs à l’Inspection de l’intérieur. Ils sont tous administrateurs civils. Il s’agit en l’occurrence de Garba Kontao, Moussa Diarra, Seydou Tangara, Amadou Dolo, Bréhima Koné et Karim Togola. C’est la première fois que ces « compagnons » de longue date des juges prêtent serment devant la plus haute juridiction du pays.
Ils étaient également 6 au titre du ministère de l’Equipement et des Transports à passer devant la Cour suprême avant leur entrée en fonction au compte du ministère de l’Intérieur et la Sécurité. Parmi ceux-ci, un seul est inspecteur en chef. Il s’agit de Mahamadou Diallo.
Les 5 autres sont des inspecteurs à l’Inspection : Ousmane Alboukader Diallo, Kisso Sidibé, Ahmadoun Dia, Sina Sanogo et Djibril Tall. Au compte du ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, trois inspecteurs à l’Inspection ont prêté serment : Mohamed A. Baby, Amady Sylla et Boubacar Camara.
Tous ces hauts cadres ont été choisis en raison de l’étendue et de la richesse de leur parcours professionnel. En plus des CV versés dans leur dossier, leurs parcours ont fait l’objet d’analyse approfondie. Cette prestation de serment devant la Cour suprême fait d’eux des hauts cadres assermentés de l’Etat. Outre la compétence et l’expérience, cette fonction exige de grandes qualités morales. Ils disposent du pouvoir d’investigation le plus étendu et sont placés sous protection de la loi. Etienne Koné les a renvoyés à l’exercice de leur fonction après leur prestation de serment.
S. DOUMBIA
