Après la BDM-SA, une nouvelle gouvernance à la tête de la BHM-SA : Lanfia Koita, ex-DGA de la BMS-SA, promu Directeur général et Modibo Diarra PCA

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Dans le cadre des engagements pris auprès du Fonds monétaire international (FMI) : Le gouvernement procédera à la privatisation de la BHM avant fin 2015Cette politique fait suite à la mise en œuvre de la circulaire N°005-2011/CB/C de la Commission bancaire de la BCEAO relative à ” la gouvernance des établissements de crédit de l’Union monétaire Ouest-africaine (UMOA)  “. Ce document recommande que les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général soient assumées par des personnes physiques différentes. Cependant, il précise que lorsque le Conseil d’Administration est dirigé par un Président  Directeur Général, celui-ci doit veiller  à assurer une gestion transparente de la société vis-à-vis des autres parties prenantes et à ne pas entraver l’exercice par le Conseil d’administration de son rôle de contrôle de la gestion de la société.C’est en application, indique-t-on, de cette directive que la Banque de l’habitat du Mali (BHM-SA) a été dotée la semaine dernière d’une nouvelle administration, le poste de PDG ayant été éclaté en DG et PCA. C’est que Lanfia Koïta, précédemment Directeur général adjoint à la BMS-SA, a été nommé Directeur général de la BHM-SA. Il succède ainsi au PDG, Modibo Cissé, un homme qui a beaucoup contribué à redresser cette banque ces dernières années et qui s’apprête à faire valoir ses droits à la retraite en fin d’année. Selon des sources proches de l’hôtel des Finances, M. Cissé a parfaitement collaboré avec la commission technique mise en place pour conduire le dossier.

Le nouveau Directeur général, Lanfia Koïta sera assisté d’un Directeur général adjoint en la personne de Aliou Coulibaly qui, jusque-là, était le responsables des ressources humaines de la banque. Quant au poste du président du conseil d’administration, il a été confié à Modibo Diarra, un homme d’expérience qui a longtemps évolué à l’INPS.

En tout cas, au niveau du ministère de l’Economie et des finances, on assure que cette procédure, loin d’être une chasse aux sorcières, va se poursuivre lentement mais sûrement au niveau d’autres banques de la place où l’Etat est partie prenante au capital social.                                             

    Youssouf CAMARA

 

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