Notre consœur Fatim Sidibé vient d’être confirmée à son poste de directrice générale de l’Agence nationale de communication pour le développement (Ancd) par le ministre de l’Economie numérique et de la communication, Arouna Modibo Touré, à travers le Conseil des ministres du mercredi 1er mai.
Notons que depuis le 19 janvier 2011, Fatim Sidibé occupe ce poste d’abord lorsque la structure s’appelait Cespa, avant de devenir Ancd. Journaliste de formation, elle a travaillé plusieurs années à l’Ortm où elle a occupé plusieurs postes de responsabilités.
En tout cas, cette brave dame nourrit beaucoup d’ambitions pour l’Ancd qui est quand même confrontée aujourd’hui à une véritable concurrence déloyale, à cause de la multitude d’agences de communication qui viennent piocher dans son champ d’action, notamment la communication des services publics. Et le ministre Arouna Modibo Touré veut mettre fin à cette pratique. Il l’a dit lors de la 6ème session du Conseil d’administration tenue le 30 mars dernier. “Oui, la concurrence est rude dans le secteur de la communication, avec une multitude d’agences de toutes sortes. Des prétendues agences qui raflent les commandes d’Etat qu’ils sous-traitent ensuite avec l’Ancd, structure publique dédiée à la communication. Il est donc temps de faire arrêter cette pratique. A cela s’ajoute une autre réalité du marché de la communication : bon nombre d’institutions internationales ont pour règle de favoriser les privés et ne sollicitent pas, ou très peu, les structures publiques. Quant aux services de l’Etat qui hésitent encore à confier leurs besoins de communication à l’Ancd, nous disons simplement ceci : il n’est pas admissible que le travail de l’Etat ne soit pas confié à une structure de l’Etat, créée par l’Etat, financée par l’Etat, équipée par l’Etat” a laissé entendre Arouna Modibo Touré. Cette année, l’Ancd envisage de réaliser 46 productions audiovisuelles contre 75 en 2017.
A.B. H