Pour les loyaux services rendus à la nation malienne, il a été accompagné dans sa dernière demeure dans la plus grande dignité
Le Mali a toujours été reconnaissant à l’endroit de ses dignes fils et filles, qui ont apporté leur pierre dans la construction de l’édifice national. C’est le cas de feu Abderhamane Chérif Haidara, arraché à l’affection d’un beau monde qui l’a tant admiré et côtoyé. Décédé le vendredi 7 avril à Tunis il a été enterré lundi dernier. Ses obsèques ont mobilisé la nation toute entière avec au premier rang le Président de la République, chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, les présidents des Institutions de la République notamment l’honorable Mamadou Satigui Diakité, président du Haut Conseil des Collectivités, parrain de l’événement, les membres du gouvernement et des personnalités de tous bords.
Etaient aussi présentes, des délégations venues du Nigeria, de la Mauritanie, du Niger, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry de la RDC etc. Les parents de Bamako et de l’intérieur et d’ailleurs ainsi que les voisins du défunt n’ont pas voulu se faire raconter l’évènement, par un déplacement à la dimension de l’illustre disparu.Pour les loyaux services rendus à la nation malienne, il a été accompagné dans sa dernière demeure dans la plus grande dignité.
Plusieurs témoignages ont été apportés par des parents, des amis et collaborateurs du défunt. Tous ceux-ci avaient un dénominateur commun : la bonté et la philanthropie de l’homme. Selon ces déclarations, feu Abderhamane Chérif Haidara était un homme plein d’humanisme. Cette qualité il l’a mise au service de tout son entourage : sa famille, ses voisins, ses collaborateurs, collègues, les indigents, les personnes en détresse, entre autres.
« Tout en acceptant de symboliser l’humain dans toute sa plénitude, feu Abderhamane Cherif Haïdara était un fervent croyant, nourri des préceptes des grandes religions révélées, ceux de l’Islam en particulier, faits de partage, de pardon, d’exemplarité » dira un témoin, parlant au nom du ministère des Maliens de l’extérieur.
La vie de feu Abderhamane Chérif Haïdara était intimement liée au Haut conseil des maliens de l’extérieur qu’il a dirigé pendant 16 ans dira cet autre témoin du Haut Conseil des Collectivités qui l’a côtoyé de 2002 jusqu’à sa mort au sein de l’institution. Il était un des trois représentants des Maliens de l’extérieur dans le bureau du Haut Conseil des Collectivités dont il assurait la 3eme vice-présidence. Il était d’une générosité hors du commun.
Feu Abderhamane Chérif laisse pour sa famille, pour le Mali, un vide difficile à combler. « A l’image de chacune des grandes figures de ce pays qui nous laissent, c’est un oasis de plus qui tarit dans ce monde hostile où le vivre ensemble est chaque jour à construire » a ajouté cet autre témoin.
Homme d’envergure internationale, feu Abderhamane Chérif Haïdara était doté d’une aura qui dépasse de loin les frontières. Chose qui l’amena à avoir une connaissance profonde des hommes. De même, son incomparable talent de rassembleur, son érudition ont imposé son respect et admiration et amené les plus hautes autorités du pays à lui décerner des distinctions honorifiques : Chevalier de l’ordre national en 1993 ; Officier de l’ordre national en 2000 ; Commandeur de l’ordre national en 2006 et Grand officier de l’ordre national en 2015.
C’est toute une nation qui vient d’être éprouvée par cette disparition. Parce que feu Abderhamane Chérif Haidara fut un grand bâtisseur qui a déposé sa marque partout où il a passé. Dors en paix Abderhamane Chérif Haïdara. Que le Bon Dieu t’accueille dans son Paradis éternel. AMEN
Diakalia M Dembélé
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letelegramme.fr/monde/etats-unis-le-visa-de-la-procureure-generale-gambienne-de-la-cpi-revoque-05-04-2019-12251724.php
Ce vendredi 5 avril, les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, a annoncé le bureau de Mme Bensouda. Et ce en raison d’une possible enquête sur des exactions de soldats américains en Afghanistan.
« Nous pouvons confirmer que les autorités américaines ont révoqué le visa d’entrée aux États-Unis de la procureure », a indiqué le bureau de Mme Bensouda dans un communiqué, ce vendredi 5 avril. La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) continuera néanmoins à accomplir ses devoirs « sans peur ni favoritisme » en dépit de la révocation du visa, assure le communiqué, soulignant que Fatou Bensouda avait un « mandat indépendant et impartial ».
Des enquêtes dans le cadre du conflit afghan
Mme Bensouda avait annoncé en 2017 qu’elle allait demander aux juges l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l’armée américaine. Le mois dernier, les États-Unis avaient annoncé des restrictions de visa pour tenter d’empêcher toute enquête de l’institution contre des militaires américains ayant notamment servi en Afghanistan.
Il ne faut pas s’inquiété, il ira au paradis, c’est un Haïdara.
La majorité des maliens pense que les Haïdara sont des descendants du prophète. Une escroquerie.
Une méconnaissance notoire de l’histoire.
Il n’y a eu aucun survivant des descendants du prophète. Pas un seul n’a survécu. Tout le monde le sait sauf nos précheurs et les haïdara eux-même.
RIP
Béro, attention !!! Le Christ disait : “jeter la première pierre à la personne qui n’a jamais péché”
Et malheureusement chacun de nous à une histoire noire…
QUELS PHILANTHROPE, DIT PLUTÔT UN VANTARD.Il n’ y a qu’ au MALI que des gens comme ca sont honorés.
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