Né avec une extrophie vésicale :La maladie a finalement eu raison du nouveau-né

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Eh ! bien oui, ce bébé de sexe masculin né le 16 avril dernier avec une extrophie vésicale est décédé dans la nuit du mercredi au jeudi au centre universitaire hospitalier Gabriel Touré.

Vous vous rappelez certainement que, dans sa parution du mardi 3 mai alors que le bébé avait 18 jours, L’Indépendant avait lancé une demande d’aide, à la suite de quoi, beaucoup de bonnes volontés se sont manifestées et en faisant des contributions concrètes.

A commencer par Lamine Diakité, professeur de mathématiques à l’Ecole Liberté. Il a été le premier à donner les frais de l’intervention qui s’élevaient à 100 000 FCFA. Au-delà de toutes ces bonnes volontés, la direction de Gabriel Touré avait décidé de faire l’intervention à ses frais, même si cette décision a été prise sur le tard car le Tout-Puissant en a décidé autrement. En effet, il a été établi qu’avec cette malformation l’enfant n’a aucune chance de survie si l’intervention survient au-delà de quatre jours après la naissance. Il était le deuxième enfant du couple Madou Doumbia et Sali Diarra.

Rappelons que l’extrophie vésicale est une malformation congénitale grave, mais heureusement très rare, qui se rencontre aussi bien chez les filles que chez les garçons. Ce problème survient entre la quatrième et la dixième semaine de la grossesse quand les organes variés (tissus et muscles) commencent à se former, se séparer, se plier. Il s’agit d’un défaut de fermeture médiane de la partie sous-ombilicale de la paroi abdominale. Cette malformation est accompagnée chez les garçons d’un épispadias (la verge est rabattue vers le haut devant la plaque vésicale avec l’ouverture du canal urétral à la face supérieure de la verge) et d’un espacement des os pubiens, d’autres lésions congénitales y sont également souvent associées notamment une hernie bilatérale, une ectopie testiculaire et une imperfection anale.

Fatoumata Mah Thiam KONE

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