Le décès tragique de Dr Sékou Dramé a fait couler beaucoup d’encre dernièrement dans la capitale Bamakoise. Face à la persistance des réactions qui sont le plus souvent contradictoire, nous avons décidé de nous intéresser à la question. À l’analyse des témoignages reçus, quatre options sont à retenir.
En début de soirée du 26 novembre 2019, la nouvelle annonçant un probable enlèvement de Dr Dramé circulait sur les réseaux sociaux. L’information qui circulait en boucle, indiquait qu’il avait eu une panne de véhicule et qu’il avait décidé de prendre un taxi rejoindre son domicile. Il aurait informé sa famille qu’il serait entre les mains de personnes non identifiées. Informés par la famille de Dr Dramé, les commissariats et les brigades s’étaient lancés à sa recherche.
Quelques jours après, c’est son corps qui sera retrouvé au bord du fleuve Niger à Baco-Djicoroni, le même quartier où il travaille. Une enquête a été ouverte par la Brigade de recherches de la gendarmerie pour situer les circonstances de cette disparition confuse.
Cependant, les quatre options que nous avons pu retenir face à cette tragédie sont les suivantes :
Option 1 : N’est-il pas possible que quelqu’un qui lorgnait sa place au niveau du projet qu’il dirigeait puisse être derrière cette affaire ?
Option 2 : N’est-il pas possible qu’il a été effectivement enlevé par des bandits qui voulaient de l’argent. Comme ce fut le cas de M. Kontao de l’ONG Al Farouk. Et que les choses ont dégénéré et que l’irréparable est arrivé ?
Option 3 : N’est-il pas possible qu’il ait été pris pour cible par quelqu’un qu’il aurait pu enfoncer en se prononçant sur certains dossiers pendants au Pôle Economique ?
Option 4 : N’est-il pas possible qu’il se soit lui-même donné la mort pour des raisons que nous ignorons tous pour le moment ?
Enfin, nous ne sommes ni divin ni savant, c’est pourquoi il convient de rappeler que les 4 options ci-mentionnées, ne sont que des fruits de réflexion d’un être humain imparfait. Tout pour dire, que nous ne sommes point en mesure de confirmer avec exactitude ce que nous écrivons. Cependant, il s’agit tout de même des pistes de réflexion pouvant servir les enquêteurs.
Rappelons que Dr Dramé était Coordinateur National du Projet canadien ABS/SR – MALI au Mali, il fut ancien Médecin chef au CSREF de Yélimané avant d’être promu DGA de l’hôpital Gabriel Touré et Directeur Général de l’hôpital Point G.
Affaire donc à suivre…
Drissa Kantao
Le journaliste n’a rien fait de portable ici, juste prendre ton ordinateur et écris quelques idées insipides sans aller aux fonds des choses. Dans de pareils cas, il faudrait aller voir ses collègues, ses parents prendre leurs impressions, au téléphone quelle était ses intonations, aux collègues qui était-il inquiet ces derniers jours pour sa vie etc. Mais dire quelques lignes qui passent par le crâne sans fondement est insensé.
Bonjour
En effet c’est D€PLORABL€ …
C’est terrible voir des personnalites semblables disparaitre ainsi sans laisser de trace.
N’importe qui au Mali peut ainst disparaitre.Les Chefs de l’Armee,de la Police et de la Gendarmerie devraient se concerter pour s’accorder sur les mesures fermes a prendre sur le champ pour retablir un climat de securite.Le premier probleme est le port d’arme .Toute persone portant une arme sans licence est dans une situation irreguliere.Elle doit etre arretee et conduite en prison .Si elle resiste,elle doit etre abattue sur le champ.Les rebelles doivent rendre leurs armes.Apres un delai ,la loi doit etre appliquee.Les regions ou se cachent les bandits et autres doivent systematiquement visitees et toute personne s’y trouvant sera enterrogee.Toute resistance sera reglee sur le champ.La Police et la gendarmerie recruteront un grand nombre d’informateurs pour surveiller discretement les personnes douteuses.Ils doivent etre formes et recevoir des appareils d’ecoute si necessaire.Les communautes doivent etre prevenues pour informer sans tarder les services de securite sur les personnes douteuses.On pourrait creer un corps de garde de corps .Ils auront une licence et seront payes par les personnes auxquelles les services sont rendus.Ils recevront une formation soit par la police ,soit par la gendarmerie.
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