Il était servi en cela par une vaste culture générale et un humour propre à lui, qui déridait, au fil de ses papiers, les visages les plus austères. MLD était plus versé dans la mythologie gréco-romaine que nous autres, qui avions fait nos humanités.
Les lecteurs de L’Indépendant se délectaient de sa rubrique «Roue Libre» dans laquelle il était comme un poisson dans l’eau. A cause à la fois de ses références historiques et de son humour débridé, teinté d’un soupçon d’autodérision.
«Castigat ridendo mores», corriger les mœurs par le rire. Avait-il fait sienne cette vérité des anciens Toujours est-il que MLD, à travers ses articles, participait à la formation des lecteurs tout en les divertissant, deux des trois missions essentielles des media, la dernière étant la mission d’information.
La roue s’est arrêtée de tourner au petit matin de ce 27 janvier 2015 fatidique. Définitivement. Avec MLD, incontestablement un maître de la plume au Mali s’en est allé. Dors en paix, Doyen!
Yaya Sidibé
Dors en paix que la terre te soit légère. Amen
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