Ce grand homme, nous ne le reverrons plus. Il a tiré sa révérence le vendredi soir des suites d’un accident, sur la route Ségou-Bamako. L’arbre qui s’écroule fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse. Dr Dionkounda Traoré, Doyen de la Faculté des Sciences Sociales (FASSO) de l’Université, Professeur à TechnoLAB-ISTA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’en est allé, subitement. Au moment où personne ne s’y attendait, sans manifester la moindre maladie.
Cependant, comme par prémonition, lors de son dernier cours à TechnoLAB-ISTA, il a consacré environ 30 mn sur le thème : la mort. Et lors de sa dernière rencontre avec ses collaborateurs à Ségou, ils ont évacué tous les problèmes entre eux, établi un pardon total entre tous, même en ce qui concerne le chauffeur. Excusé et après avoir pardonné à tous, Dr Dionkounda Traoré a pris sa voiture pour Bamako. Et ses derniers mots avec moi au téléphone : « Vraiment il faut me pardonner, j’étais occupé c’est pourquoi je n’ai pas pu décrocher le téléphone ». Alors il a entamé son dernier dialogue avec moi, juste quelques jours avant de nous quitter, définitivement. Mais sans jamais nous quitter. Car son dernier cours à Technolab et sa dernière rencontre avec ses collaborateurs de la FASSO ainsi que l’excuse qu’il m’a présentée sont des signes qui ne trompent pas. A y réfléchir, je crois que Dionkounda a voulu nous dire :
« La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison et à l’école comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien ».
Ses obsèques ont eu lieu hier matin à 10 heures dans la famille Traoré au Badialan III, Bamako, où il a conduit à sa dernière demeure au cimetière d’Hamdallaye par une foule nombreuse d’ddddDDDden présence de ses collaborateurs de TechnoLAB-ISTA dont le Directeur Daouda Diakité ainsi que ceux de Ségou dont le Chef de DER Balla Doumbia.
Dors en paix, mon cher frère et ami !
Que la terre te soit légère !
Par Mamadou DABO
PAIX A SON AME
PAIX A SON AME
Mes sincères condoléances, Dieu fait ce qu’il veut, sinon, il fallait juste remplacer le Dioncounda TRAORE utile par le Dioncounda l’inutile!
IKA KELE’ TE’ BAN?
RIRE!!!
Je souhaite une longue vie aux djoncounda inutiless communement appele’s les partisans de Soumi! QU’ALLAH LEUR ACCORDE UNE LONGUE VIE POUR QUE LES MALIENNES ET LES MALIENS VOIENT CE QUI NE VA PAS AVEC LE MALI!!!
Dors en paix Professeur, le monde universitaire ne doit pas oublier ton ideal. Tu fus mon professeur de sociologie rurale a l’IPR de Katibougou.
Puisse la nation reconnaissante pour tout le travail abattu pendant le temps que Dieu t’a donné ici bas.
C’est dommage, nous venons de perdre un grand frère dans le quartier. Il était vraiment un monsieur de principes, chaque fois qu’il passait il saluait. Sa femme aussi est très respectueuse dans le quartier. Elle a même de la peine à adresser la parole à quelqu’un, tellement elle ne veut pas déranger. Que la terre te soit légère Ba Konne, comme on l’appelle en famille.
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