L’Inspecteur général de police, Boubacar Baba Diarra, ex président du Djoliba Athletic Club de Bamako et de la Fédération malienne de football, a tiré sa révérence hier, en début d’après-midi, suite à une maladie qui avait nécessité son alitement à l’hôpital du Point G depuis deux semaines.
Hier en début d’après-midi, pendant que nous étions en train de souffrir stoïquement des affres du bouclage pour, comme d’habitude, offrir le meilleur produit possible à nos partenaires amis et lecteurs, la nouvelle est tombée, raide comme un couperet : notre grand ami, l’Inspecteur général de police vient de rendre l’âme.
Douche froide au sein de la rédaction où l’ardeur des uns et des autres s’émousse temporairement, le temps de réaliser qu’il est vraiment parti, le Général, emportant son petit sourire que lui seul savait offrir aux gens dès qu’il les rencontrait.
Journalistes, nous sommes restés incrédules face à cette information dont la source ne permettait pourtant aucun doute. Mais par réflexe, déformation professionnelle, devrait-on dire, nous voilà obligés de nous rendre à l’évidence après quelques coups de fil pour en savoir davantage. Mais, c’est sans appel : le Général a perdu le dernier combat de sa vie, celui contre la maladie qui a fini par le terrasser après deux semaines de résistance, couché sur son lit de malade au Centre hospitalier universitaire du Point G.
Dans les milieux sportifs en général et celui du football en particulier, la nouvelle commence à se répandre comme une trainée de poudre. L’ancien président du Djoliba, ex président de la Fédération malienne de football, est parti sur la pointe des pieds pour le voyage sans retour, laissant au monde du sport, des regrets pour certains qui l’ont combattu – à tort ou à raison- et de la tristesse doublée d’une compassion pour ceux qui l’ont adulé et soutenu et Dieu seul sait qu’ils sont plus nombreux.
A la Police, c’est le branle-bas. Non seulement il faut faire passer l’information, mais il faudra aussi préparer les obsèques du Général, avec un hommage à la hauteur de la dimension du Haut gradé qu’il fut, notamment pour exprimer la reconnaissante du Mali à Feu le Général, pour services rendus à la Nation, lui qui vient d’être décoré au grade de Commandeur de l’Ordre national, il y a tout juste un mois.
Baba, comme l’appelaient les amis et les intimes, s’en va pour répondre à l’appel que nul sur terre ne peut manquer dès que son tour arrive, mais nous ne pouvons que, face à notre obligation de respecter la décision divine, nous consoler de son image d’homme courtois dont la vie a été pleinement remplie, pour le Mali et pour sa famille. Dors en paix, Mon Général !
A.B.N.
Mes sincères condoléances a sa famille est ses proches. Que le Miséricordieux lui accorde son pardon et son paradis éternel. Amen.
Comments are closed.